Porter le masque partout dans les entreprises et dans le travail quotidien (à quelques subtiles exceptions près). En ces jours de rentrée scolaire, on aura une pensée et une reconnaissance particulière pour les enseignants, à la fois si heureux de retrouver pour de vrai les élèves (pour les étudiants, on ne sait pas encore) et si inquiets quant au quotidien.
La crise sanitaire a été (et sera) particulièrement riche en inventions linguistiques. Soit que des mots nouveaux apparaissent et se diffusent, soit que des mots plus anciens refont surface et rendent de nouveaux services à la conversation. Quant au vocabulaire spécialisé de la médecine ou de la science, la maladie fait son effet et on a comme le sentiment d’avoir toujours connu l’hydrocholoroquine ou les respirateurs.
On a beaucoup reproché à l’Europe (les institutions européennes) de ne pas avoir géré la pandémie de la même manière dans tous les pays européens. C’est un reproche idiot.
Réflexions déconfinées (et peut-être un peu désordonnées).
On connaît depuis longtemps la « slow food », mouvement né en Italie pour affirmer une volonté de consommer des produits de saison, de privilégier des circuits courts d’approvisionnement, de rapprocher le consommateur et le producteur. Va-t-on désormais avoir le « slow work » ?
Le fléau du Covid-19 a contraint à l’inactivité, donc peut-être à l’inutilité, une partie importante de ceux qui travaillent, salariés ou indépendants. Situation proprement inouïe de l’inutilité forcée. Va-t-on alors assister à une nouvelle hiérarchie des utilités sociales ? C’est l’occasion de se reposer la question de ce qui est inutile, de ceux qui le sont plus ou moins, peu payés en conséquence et donc peu reconnus.
Jamais les situations de travail ou de non travail n’ont été aussi diverses. Par la force des choses : mettre entre parenthèses l’économie, le travail et l’école pour endiguer la pandémie. Parce qu’il y a du travail souterrain, du travail à la maison, de l’engagement. Aussi parce que la peur ça existe.
Respect pour les consignes.
Nous confinons. Moi, je confine à Paris, une ville que j’aime, dont j’aime le mouvement, le bruit, l’animation, la diversité, la vie multiple, des gens de toutes couleurs et de toutes provenances.
Pas facile de revenir de Patagonie ! Il m’arrive d’avoir « la tentation de la Patagonie » ! Là-bas il n’y a pas beaucoup de monde. Les vaches y sont à l’aise : leur terrain de jeu s’étend sur des milliers d’hectares, la surface des estancias peut être à peu près celle d’un département français (c’est sans doute un problème social…), l’herbe de la pampa est magnifique et riche de graminées variées, de fleurs nombreuses et il n’est pas besoin de se demander pourquoi la viande est bonne.
La retraite « à points » ne rassure décidément pas. Et pourtant, l’Agirc-Arrco, retraite complémentaire obligatoire pour tous les salariés du privé, est une retraite à points depuis sa création. Elle est gérée par les partenaires sociaux et représente près de 50 % de la retraite des cadres et près de 30 % celle des salariés non cadres.
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