EDITO

Jean-Marie Bergère

Perplexité

Qu’est-ce qui est en notre pouvoir ? Les vœux formulés chaque début d’année sont une manière, sinon magique, au moins volontariste de répondre à cette question.

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Derniers articles

Dial-IA, pour un dialogue social au service des bons usages de l’IA

Par |10 février 2025|Analyses, Intelligence artificielle et travail|

Dans un précédent article de Metis nous décrivions la nécessité d’organiser un dialogue social technologique sur le déploiement de l’intelligence artificielle ainsi que la méthode d’expérimentation organisationnelle utilisée pour mener à bien deux projets destinés à faciliter ce dialogue. Il s’agit de SeCoIA Deal (SErvir la COnfiance dans l’Intelligence Artificielle par le Dialogue) et Dial-IA (Dialoguer sur l’IA). Nous revenons dans cet article sur le projet Dial-IA, dont le dernier livrable a été mis en ligne début 2025.

Je suis une personne, pas une maladie

Par |10 février 2025|Interviews, Travail et société|

Working First est le nom d’une association et un slogan. Contrairement à l’humeur politique du moment, il ne s’agit pas de transformer le travail en norme morale ou en contrepartie obligée à des droits sociaux. En France, l’association est née en 2017 à Marseille suite à une expérimentation de 3 ans à l’initiative de l’AP-HM (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille) et du dispositif « Un chez soi d’abord » (association Habitat alternatif social - HAS) qui accompagne des personnes sans domicile dont beaucoup souffrent de troubles psychiques plus ou moins sévères. Elles sont sorties du marché du travail depuis plusieurs années. Comment aborder conjointement l’accès à un logement et le retour en emploi ? Jean-Marie Bergère a rencontré Frédéric Debroas, animateur de l’Association Working first.

Epidémie de solitude : des Tiers-lieux aux Care-lieux

Par |10 février 2025|Analyses, Travail et société|

Si le concept de « tiers lieux » émergea à la fin des années 1980 dans le cadre de l’ouvrage phare du sociologue Ray Oldenburg intitulé The Great Place to Work, (Da Carpo Press, Cambridge,1989), il a toutefois depuis évolué sans pour autant renier son idée initiale. Oldenbourg faisait ainsi référence aux lieux citadins hybrides autres que ceux du domicile et du travail, considérés comme essentiels à la socialisation urbaine. Il citait notamment les cafés, , les librairies, les bars, les salons de coiffure et autres lieux de rencontre au cœur d'une communauté.

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Autres dossiers

Consommer / Travailler

Avril 2023

Le care : Un travail, des métiers, une philosophie

Juin 2022

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Cinéma

L’histoire de Souleymane

4 novembre 2024|

Que sait-on de la vie des réfugiés, migrants, demandeurs d’asile, menacés d’une obligation de quitter le territoire français ? Le visage de celui que l’on croise sur son vélo, sans vraiment le voir, quelques chiffres contradictoires suffisants pour nourrir en continu des discours idéologiques virulents, le récit d’un fait divers, tragique le plus souvent, la rengaine de la loi à venir qui promet de « régler » le problème et les protestations à peine audibles de ceux qui les côtoient, les soignent, les hébergent. Ceux qui les emploient se font, eux, discrets.

Les graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof

5 octobre 2024|

Les graines du figuier sauvage, de Mohammad Rasoulof, a été tourné clandestinement en Iran pendant les manifestations qui ont suivi la mort de Masha Amini. Après le tournage, le cinéaste s’est enfui d’Iran, ainsi que les actrices. Le film nous parle de l’Iran, de cette révolte contre le régime et sa sanguinaire police des mœurs. Il relaie le cri lancé pour être entendu dans le monde entier « Femmes, Vie, Liberté ». Il nous parle aussi du travail.

Madame Haufmann de Sébastien Lifshitz

8 septembre 2024|

Pendant le temps de l’épidémie de Covid, nous avons célébré les « métiers essentiels ». Infirmière en faisait partie. Nous les avons applaudies, mais nous risquons d’oublier que leur engagement est permanent et qu’il n’a pas cessé avec la pandémie. Le documentariste Sébastien Lifshitz a réalisé Madame Hofmann avec Sylvie Hofmann, cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Le film est sorti en salle ce printemps. Yves Baunay, syndicaliste, membre de l’Institut de recherche de la FSU, l’a vu. Il l’analyse pour Metis.

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Bibliothèque

Valoriser les emplois, reconnaitre le travail

15 décembre 2024|

L’ouvrage de Philippe Denimal Valoriser les emplois, reconnaître le travail, se présente comme un manuel à mettre entre les mains de tous les acteurs sociaux, qu’ils soient employeurs, managers aux différents niveaux ou délégués syndicaux et représentants du personnel dans l’entreprise ou négociateurs de branche. Plus largement, il s’adresse à tous ceux qui s’intéressent aux hiérarchies professionnelles et salariales que sont les grilles de classification de branche et aux politiques salariales menées dans les entreprises. Un livre important à un moment où la négociation de branche revient sur le devant de la scène et où est posée avec acuité la question des minima salariaux de branche et de la dynamique salariale par rapport au SMIC. Michèle Tallard le présente aux lecteurs de Metis.

La boîte noire de nos sociétés

18 novembre 2024|

Dans son nouveau livre Les institutions invisibles, Pierre Rosanvallon poursuit son exploration de la « boîte noire » de nos sociétés. Nous avons en tête la dynamique vitale entre « les lois et l’esprit des lois », entre les règles et les mœurs, entre les institutions et les variables d’ordre culturel. Pierre Rosanvallon ajoute un troisième élément à cet édifice qui permet de « faire société » : celui des « institutions invisibles », institutions car « facteurs d’intégration, de coopération et de régulation structurant le monde social », invisibles car n’ayant ni statut ni instances dédiées pour les gouverner. Il en cite trois : la confiance, l’autorité et la légitimité.

Le care : en 1974 déjà ! A propos du livre de Madeleine Riffaud, Les linges de la nuit

12 novembre 2024|

Nous avions publié en 2022 un article à propos du livre de Madeleine Riffaud Les linges de la nuit. Elle vient de nous quitter mais son livre reste d’actualité. En 1974, elle se glissait dans la peau d'un agent hospitalier. Dans son livre elle faisait le récit de cette immersion incognito. Cinquante ans après, le livre est réédité chez Michel Lafon. Philippe Denimal était son ami le plus proche depuis des années, en l’absence de famille, il l’a accompagnée dans ses joies comme dans ses douleurs et jusqu’au bout de son chemin exemplaire.

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