ÉDITOS
Faut que ça change
Nous ne sommes pas d’accord sur grand-chose, mais unanimes pour « que ça change ». Robert Charlebois chantait : Faut que ça change Quand on change change change Tout s’arrange. Quelques années auparavant, en 1956, Boris Vian dans sa très actuelle Complainte du progrès, se montrait moins volontariste : Maintenant, c’est plus pareil Ça change, ça change.
L’odeur du fumier
Moi je suis née à la campagne et j’aime bien l’odeur du fumier, ce qu’il en restait dans le lait qui venait juste d’être trait, mousseux et un peu rude. Évidemment cela ne se fait plus, le lait part directement par de gros tuyaux dans des citernes énormes, puis dans des usines.
Enjeux planétaires et dialogue social
En ce début d’année 2024, l’actualité est d’abord internationale. Il ne faut pas en déduire que cela ne nous concerne pas tant les conséquences d’évènements lointains se diffusent immédiatement à la mesure des multiples connexions matérielles, historiques et culturelles entre régions du monde. C’est vrai des guerres quand les belligérants promettent qu’elles vont durer longtemps. C’est vrai des défis écologiques qui mettent en cause, très directement, les activités humaines au premier rang desquelles celles de production de biens et de services, et donc le travail.
Robots : on attendait la peau douce
On attendait la peau douce, et on a eu le langage.
Bonne nouvelle
L’autre matin, un humoriste lançait à la radio un avis de recherche, les bonnes nouvelles ont disparu. Il s’en désolait pour nous et pour lui-même, rémunéré qu’il est pour nous faire rire, ou au moins sourire, à l’aube d’une journée de travail. Ce qui, n’en doutons pas, est plus facile lorsque l’actualité est légère ou pourquoi pas carrément amusante. Triste constat dans ce monde en surchauffe climatique et idéologique, les guerres, les attentats et les tremblements de terre rivalisant lorsqu’il s’agit de dénombrer les morts.
Le temps des apprentis sorciers
Tout le monde en convient. Il a fait très chaud cet été. Le dérèglement climatique est au cœur de nombreux articles, livres et autres interventions (« dérèglement » et pas « effondrement » ce qui, s’agissant du climat, ne veut rien dire !).