ÉDITOS
2023 : Une année pas si nouvelle
Une nouvelle année : nul ne résiste aux comparaisons. Sera-t-elle meilleure (ce que l’on se souhaite tous) ou pire (ce que chacun redoute) ? Eh voilà la boite à malices ouverte, la boite à larmoyances diverses, des plus importantes (la guerre) au plus anecdotique (les éventuels délestages d’électricité).
Quiet moving ?
Les changements d’emploi, d’entreprise, de métiers, de régions sont nombreux en ce moment. On en fait souvent des success-stories. À voir. Pendant ce temps-là les règles des assurances chômage et les pratiques des services publics de l’emploi changent, un peu partout en Europe. Les trajectoires opposées de la France et de l’Allemagne sont ainsi révélatrices.
L’entreprise : une affaire de société
En 1990, Renaud Sainsaulieu publiait L’entreprise, une affaire de société. Dans l’introduction de ce livre collectif, il écrivait : « l’entreprise est en passe de prendre rang parmi les grandes institutions de notre époque, après l’Église, l’armée, la justice, l’école, la commune, l’Université. Ce qui se vit en entreprise est trop chargé de conséquences économiques, sociales et culturelles pour n’y voir qu’un pur appareil de production ». L’entreprise a une responsabilité particulière, celle d’inventer « des rapports humains fondés sur plus de reconnaissance, de reliance et de réflexivité ». Il parle d’un défi, celui de les faire évoluer « vers une légitimité sociale d’institution intermédiaire comme organisme fondateur de vie collective dans les sociétés contemporaines ».
Le travail hybride débridé
Un dimanche soir vers 17 heures, le moment où l’on commence à penser à la semaine qui va commencer, une conversation de famille en Normandie. En question : l’organisation du temps pour les trois prochaines semaines.
L’Europe d’hier, d’aujourd’hui et de demain
Les étés, surtout lorsqu’ils sont chauds, sont propices à la lecture de grosses biographies. Cette année la curiosité m’a conduite vers la figure de Jean Monnet.
Travail : nouvelles exigences
De retour ou pas vraiment, la pandémie de COVID-19 a laissé des traces profondes sur nos sociétés. Bien davantage qu’on ne le pense en ce début d’été où le désir d’oubli dans la parenthèse des vacances domine.