Portraits
En finir avec les exonérations bas salaires ? Une conférence-débat de l’IRES fait le point.
Initiative bienvenue de l’IRES que celle d’inviter, le 2 décembre dernier, économistes et acteurs sociaux à débattre du bilan et du devenir des allégements de cotisations sur les bas salaires. Montée continûment en puissance depuis 30 ans (jusqu’à 75 milliards d’euros aujourd’hui, soit 11 % de la masse salariale et 2,7 % du PIB), voici en effet une politique qui n’occupe guère dans l’espace public une place à la mesure de son caractère massif, sinon pour être discutée sous l’angle de ses seuls effets sur le volume d’emploi ou, dérive budgétaire aidant, des économies qu’elle pourrait procurer au moyen d’ajustements à la marge.
Des propositions pour le dialogue social et écologique
Dans la continuité du dossier Verdir le dialogue social, une Note de l’Institut Rousseau, une Tribune du Monde et une Note de Terra Nova
Un million de dollars
Elon Musk peut donc promettre 1 million de dollars chaque jour pour récompenser l’engagement public d’un citoyen ordinaire dans une élection cruciale pour les États-Unis et le monde. Une fois passées l’incrédulité, l’écœurement, la colère, il faut essayer de formuler quelques réflexions.
De la démocratie en entreprise
Démocratiser l’entreprise, est-ce bien raisonnable ? Trois enquêtes récentes montrent que les attentes des salariés sont très affirmées, d’autant plus que la démocratie est de plus en plus menacée en dehors de l’entreprise, dans la société. L’enjeu est de mieux comprendre où se situent réellement les aspirations des salariés et comment y répondre concrètement. Il est illusoire de prétendre démocratiser l’entreprise, mais, en revanche, démocratiser le travail devient une exigence incontournable.
Dialogue social et premiers accords sur l’intelligence artificielle
Dans beaucoup d’entreprises, l’intelligence artificielle (IA) est introduite sans concertation. Mais là où le dialogue social existe, des accords d’entreprise ont été négociés. Le CEET Cnam en propose une analyse, qui permet de voir les domaines de questionnement qui se posent et les mesures choisies pour y répondre. Cet article est repris du site Les clés du social.
La boîte noire de nos sociétés
Dans son nouveau livre Les institutions invisibles, Pierre Rosanvallon poursuit son exploration de la « boîte noire » de nos sociétés. Nous avons en tête la dynamique vitale entre « les lois et l’esprit des lois », entre les règles et les mœurs, entre les institutions et les variables d’ordre culturel. Pierre Rosanvallon ajoute un troisième élément à cet édifice qui permet de « faire société » : celui des « institutions invisibles », institutions car « facteurs d’intégration, de coopération et de régulation structurant le monde social », invisibles car n’ayant ni statut ni instances dédiées pour les gouverner. Il en cite trois : la confiance, l’autorité et la légitimité.