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Verdir le dialogue social
La loi « Climat et résilience » prévoit que les IRP (principalement le CSE) doivent faire valoir un avis sur les conséquences environnementales d’un projet : bien peu le font.
Certains jeunes diplômés dans des start-up ou labos de grandes entreprises créent de nouveaux syndicats écolos (Le Printemps écologique par exemple). Les « super-diplômés » des grandes écoles ne voudraient plus aller dans les entreprises « polluantes ». Et trouvent que les questions environnementales n’ont pas assez de place dans leurs enseignements.
De leur côté, les organisations syndicales s’essaient à des rapprochements avec des ONG, des activistes du climat : c’est tout un champ nouveau qui s’ouvre et que Metis commence d’explorer.
Consommer / Travailler
Les relations entre travail et consommation, salaire et pouvoir d’achat, sont centrales. Le travail est indispensable pour consommer et se protéger (système social). L’interdépendance entre les deux a été la base du « système fordiste » : augmentation du pouvoir d’achat pour que la consommation des produits fabriqués par l’industrie se développe, pour que l’ouvrier de Ford puisse s’acheter une voiture, voiture qui a permis le développement des zones commerciales en périphérie des villes.
Face à l’urgence climatique, faudrait-il travailler moins pour produire moins et consommer moins. Peut-on consommer autrement (sobriété et choix plus éthiques), peut-on éviter que les nouveaux modes de consommation entrainent de mauvaises conditions de travail (livreurs, coursiers, salariés des entrepôts…) ? Questions ouvertes par Metis.
La Suède : Modèle ou contre-modèle ?
La Suède préside l’Union Européenne pour 6 mois. Les élections législatives de 2022 à la proportionnelle et les alliances en résultant ont provoqué la surprise. Après une campagne très centrée sur l’immigration. Longtemps le pays a été « the » modèle social-démocrate et nombreux ont été ceux qui se déclaraient « suédois ». Mais comme souvent, nous étions juste en retard d’un modèle ! Voilà pas mal de temps que le pays a bien changé ! Metis ouvre le dossier.
Les jeunes et le travail
La rentrée est placée sous le signe des difficultés de recrutement. L’ombre de la « grande démission » plane. Comment les jeunes voient-ils les entreprises, et plus largement les employeurs ? Comment les entreprises voient-elles les jeunes ? Metis ouvre le débat sur les effets « générations » et les évolutions du rapport au travail.
Les métiers du quotidien
Ils et elles rendent possible notre vie quotidienne dans les transports, les commerces. Ils et elles rendent possible notre travail : dans des secteurs comme la propreté, la sûreté des bâtiments et des installations, la sécurité, l’accueil et la restauration collective. Ils et elles ne sont pas ouvriers au sens classique : employés, agents ? Pas souvent bien payés, trop mal reconnus : après « le care : un travail, des métiers, une philosophie », Metis poursuit l’exploration.
Le care : un travail, des métiers, une philosophie
Jamais l’expression « prendre soin de… » n’aura été autant utilisée. Derrière « le care » : le travail peu reconnu, parfois en miettes, des « aides à domicile », « auxiliaires de vie sociale », « assistantes maternelles », « aides au maintien à domicile », « assistants de vie scolaire ». Parfois salariés des particuliers employeurs, parfois salariés de structures associatives ou privées, ces emplois sont indispensables à la vie des personnes âgées, handicapées, ou malades. Ce sont plus que des emplois, des bases de la solidarité de proximité et de ce que fait tenir la société. Metis ouvre le dossier.
La formation permanente en chantier permanent
À peine voyait-on les premiers résultats de la loi « Avenir professionnel » que la crise sanitaire est venue bousculer le paysage avec l’explosion de la formation à distance. Se former en visio, en hybride, « anytime and anywhere », en travaillant. Chaque jour naissent de nouvelles sociétés de formation au numérique par le numérique. La loi Delors est loin, bien des transformations ont eu lieu. Son esprit reste d’actualité. Metis ouvre le dossier.
Les salariés de la 2e ligne
On les dit « invisibles ». C’est que nous ne les voyons pas : les éboueurs, livreurs, aides à domicile, personnels du nettoyage, aides-soignantes…et bien d’autres, sont dans notre quotidien. Leurs emplois recouvrent des activités diverses qu’il faut s’attacher à connaitre. Avant de les reconnaitre et de les inscrire dans des parcours, car il n’y a pas de métiers peu qualifiés. Comment s’y prendre ? C’est le nouveau dossier de Metis.
Le travail rattrapé par l’écologie
Nombreux sont ceux pour qui la crise sanitaire a interrogé l’utilité de leur travail. À qui, à quoi sert-il ? Est-il respectueux de l’environnement ? Les salariés peuvent-ils, doivent-ils, remettre en question les biens ou services auxquels ils contribuent chaque jour ? Que serait un « syndicat de l’environnement » ? On a coutume de parler des liens entre écologie et emploi : emplois supprimés d’un côté, nouveaux emplois verts de l’autre. Metis interroge la manière dont l’écologie interpelle le travail et donc les entreprises.
Une nouvelle géographie du travail
Imaginons que la demande pour le travail à distance reste très forte, quels nouveaux arbitrages seront faits entre domicile, lieu de travail, transports et modalités de transport ? Travailler à Lyon et habiter dans les montagnes des Alpes ? Pas sûr que ce soit bien pour le climat ! Affaire à suivre…
Changer de vie (professionnelle) ?
Tous les âges de la vie ne se ressemblent pas. Fini le classique enchainement études-boulot-retraite. Mais les changements de métiers et d’emploi sont souvent subis, quelquefois souhaités et peu facilités par nos institutions. Metis va à la recherche d’un autre équilibre des temps sociaux.
Le travail à distance
Avec le confinement, le télétravail est devenu massif et plusieurs millions de personnes travaillent en ce moment « à la maison », « à distance ». Il y a eu pas mal d’improvisations et cette manière de travailler n’a pas été choisie mais elle se révèle riche d’enseignements et de nouveautés : ce dossier de Metis en commence l’exploration dans la foulée du partenariat avec la plateforme #MonTravailàDistance, J’enparle !
Intelligence artificielle et travail
L’informatique, on connaît, le numérique on commence à connaître. Mais alors « l’intelligence artificielle » c’est quoi ? De l’intelligence mais qui n’est pas celle qui s’est progressivement développée chez les humains, et pour partie, chez certains animaux (n’exagérons rien !). L’IA a la prétention de rivaliser avec l’intelligence humaine : les possibilités de mémorisation, de raisonnement, d’intuition, de perception et d’émotion, d’anticipation, du « cerveau » humain. Les conséquences sur le travail et les différentes opérations cognitives qu’il nécessite, sur les compétences nécessaires, sur les organisations et les emplois sont considérables. Mais sait-on ce que c’est que « penser » au travail ? Ce dossier de Metis va essayer d’y réfléchir…
Choisir son avenir
Choisit-on son travail, son métier, son emploi, son parcours ? L’intitulé de la Loi sur la formation « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est volontariste… La question des déterminismes sociaux, de ce qui pèse sur nos choix et les contraint, ou les permet, est au cœur de nombreux travaux. De quelles ressources, et pas seulement financières, faut-il disposer pour développer sa capacité d’agir ? De quoi ouvrir un nouveau dossier de Metis.
« Un pognon de dingue »
Les allocations et aides sociales sont nombreuses et compliquées dans nos pays européens et engagent des milliards d’euros : faut-il tout simplifier en créant un « revenu universel d’activité », le RUA ? Qui sont ceux qui accompagnent les personnes sans travail ? On dit : « le travail ne paie pas » : faut-il se tourner vers l’Etat ou vers les employeurs ? Revenus du travail et revenus de solidarité : et si on pouvait tout simplement vivre de son travail ? Metis ouvre le dossier.
Les corps intermédiaires
On n’a jamais autant utilisé cette expression pour désigner comme étant un intermédiaire, tout ce qui peut exister entre le pouvoir politique au sommet et les citoyens, salariés, ou habitants d’un pays. Comme si toute organisation ou instance de consultation était un « corps » réputé vieillissant voire caduc. La question vaut bien quelques explorations.
Europe 2019
Metis a été créé comme le journal des « Correspondances européennes du travail ». Pour cette année importante, Metis rassemble des questions vraiment européennes : la convergence des pays, les migrations, les frontières pour ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas… et des zooms sur les différents pays. Let’s go !
Le débat, ça s’organise !
Alors que se déroule un peu partout en France le fameux et inédit « Grand débat national », Metis en profite pour croiser les approches de concertation/consultation/participation dans l’espace public et les approches de dialogue collaboratif et discussion sur le travail dans les entreprises.
Cadres, que font-ils ?
Fusion des caisses de retraite, brouillage de la frontière entre les cadres et les autres. Les managers gèrent-ils des organisations, des équipes, des projets, des technologies ? Ce qui caractérisait leur travail (autonomie, expertise, responsabilité) est aujourd’hui revendiqué pour tous… Les organisations du travail « responsabilisantes » ou l’entreprise « libérée » feront-elles disparaître les cadres ?
Etre jeune en 2019
Où en sont les jeunes aujourd’hui ? Ceux qui étudient, ceux qui attendent, ceux qui travaillent, ceux qui sont en alternance travail/cours, ceux qui dealent, ceux qui font des petits boulots, ou des activités non payées… Souvent dans un entre-deux, une transition : qu’importe si ça va quelque part. La société, les gouvernements portent-ils toute l’attention nécessaire à ce moment si important ? Entre articles de fond et portraits, Metis fait le point.
Etre un jeune vieux en 2018
Mais ils font quoi tous ces vieux de 62 ans et demi (l’âge moyen en France de départ à la retraite en 2017), et plus : certains travaillent et perçoivent des revenus, certains travaillent et sont bénévoles. Certains voyagent ou font « grands-parents ». Beaucoup ont de multiples activités, les associations et les conseils municipaux auraient bien du mal sans tous ces jeunes vieux. Metis propose un zoom sur eux, à la limite du travail et du non-travail…
L’automobile
Du modèle productif au contre modèle du pollueur, l’industrie automobile a toujours été en tête de peloton en termes d’organisation et d’innovation. Elle a été un emblème (fordisme, toyotisme, lean production…) et le travail y a été l’objet de quantité d’enquêtes et d’études. Mais on remet aujourd’hui en cause la place de l’automobile dans la ville et dans la société tandis que de nouveaux modes de mobilité se cherchent.
Accompagnement : tout un travail !
L’accompagnement. Ce terme n’est ni uniforme, ni réductible à une simple définition, mais il est aujourd’hui central dans notre paysage social.
Travailler la terre
Bouleversement technologique, difficultés d’accès à la terre, agriculture Bio… Il semble que ce qui a construit une part de notre humanité et de nos sociétés – le travail de la terre – n’ait pas fini son grand bouleversement.