TRAVAIL ET SOCIÉTÉ
Dialogue social et premiers accords sur l’intelligence artificielle
Dans beaucoup d’entreprises, l’intelligence artificielle (IA) est introduite sans concertation. Mais là où le dialogue social existe, des accords d’entreprise ont été négociés. Le CEET Cnam en propose une analyse, qui permet de voir les domaines de questionnement qui se posent et les mesures choisies pour y répondre. Cet article est repris du site Les clés du social.
L’Amérique des petits fermiers blancs…
Tous ceux qui aiment les grands romans américains savent que nombre d'entre eux, aujourd'hui encore, se déroulent dans des fermes. Qu'il s'agisse du roman de Philip Meyer, Le fils, des épisodes entrelacés dans des époques différentes de Dalva comme de La Route du retour de Jim Harrison. Sans parler de l'ironique critique de Philip Roth tout au long de Pastorale américaine... Lorsque les treize colonies de la côte ouest se sont détachées par une guerre d'Indépendance de « l'Empire britannique », leurs habitants étaient des fermiers et des commerçants
Premiers pas d’une ministre : ce qu’Astrid Panosyan-Bouvet pense du travail
Convergence des murmures : quand des échos positifs vous remontent à la fois du côté des cercles patronaux et de celui des syndicats de salariés, à propos de quelqu’un(e) qui vient d’être nommé(e) ministre du Travail, c’est qu’il se passe quelque chose. Pas seulement rue de Grenelle, mais dans les tréfonds du monde du travail. Astrid Panosyan-Bouvet, encore inconnue de la plupart des Français, prend en main des enjeux difficiles. Mais que pense-t-elle (vraiment) du travail ?
Une mentalité démocratique au travail
Axel Honneth publie aujourd’hui Le souverain laborieux, pour une théorie normative du travail. Après la publication en 1992 de La lutte pour la reconnaissance, l’idée que chacun a besoin du regard des autres pour apprécier sa propre valeur et agir avec suffisamment d’estime de soi, que ce soit dans la sphère affective, dans celle du droit ou professionnellement, s’impose dans les débats à propos du travail. Dans son nouvel ouvrage, le philosophe et sociologue, élève de Jürgen Habermas, enseignant à Francfort, Berlin et New York, explore les liens, ou plutôt le fossé existant entre nos pratiques dans la sphère politique et dans celle du travail. Une réflexion salutaire.
L’atelier du tripalium. Non, travail ne vient pas de torture !
S’il fallait prouver l’extrême difficulté à définir ce qu’est le travail, il suffirait de mettre côte à côte ce qu’en dit un économiste, un sociologue, un ergonome, un anthropologue, un philosophe, un moraliste, sans oublier un politique, un syndicaliste et le travailleur lui-même. Chacun nous ouvre les yeux sur une dimension du travail, des plus utilitaires aux plus existentielles. À juste titre nous nous méfions de la prétention à prendre un aspect particulier pour le tout et « la » vérité du travail. Mariette Darrigrand est sémiologue. Dans un livre malicieux, L’atelier du tripalium. Non, travail ne vient pas de torture ! elle analyse les discours, les mots, qui, d’une époque à l’autre, d’une langue à l’autre, accompagnent le travail et l’idée qu’on s’en fait. Elle ouvre des perspectives qu’aucun autre point de vue n’offrait.
A propos de « La cité du travail »
J'ai bien connu Bruno Trentin : la revue dont je m'occupais à l'époque Dialectiques et la CGIL ont entretenu des rapports étroits. Je garde de lui cette image très italienne d'un bel homme, convaincant et séduisant, exigeant aussi. Un dirigeant syndical qui était aussi un grand intellectuel. Et qui travaillait les idées en permanence, un chercheur cultivé et rigoureux. C'est une caractéristique suffisamment rare pour être soulignée. « Il nous parle savamment de choses dont il a l'expérience », écrit Alain Supiot dans son introduction