Apprendre/travailler

Deux choses que nous faisons tous dans la vie ordinaire. Et tous les jours, et tout au long de la vie. Avec bien sûr des dominantes : apprendre en travaillant ou travailler pour apprendre lorsque l’on est élève ou étudiant. Travailler sans apprendre lorsque l’on exerce un métier répétitif. Ou un travail que l’on n’aime pas ou plus, et dont on aurait plutôt envie de se débarrasser (penser au refus de l’âge de départ en retraite à 64 ans). Ou bien apprendre en ayant un emploi, en travaillant, parce que chaque jour il y a des situations nouvelles, des problèmes nouveaux à résoudre. Ou parce que l’entreprise dans laquelle on travaille s’est organisée pour être apprenante, pour favoriser les occasions d’apprendre par la mobilité, par la prise de responsabilité, par le dialogue aussi.

Par |2023-05-23T12:39:38+02:0019 mai 2023|

La Consommation, c’est du travail

En plus d’être citoyens, nous sommes (souvent) travailleurs et (presque toujours) consommateurs. Mais ce qui change, c’est que nous sommes en recherche de congruence, c’est-à-dire que nous essayons de faire en sorte que ces différents rôles ne se trouvent pas en contradiction. De même, les mutations du travail et de la consommation sont en interactions permanentes.

Par |2023-04-24T17:05:32+02:0024 avril 2023|

Usage du monde, usage des temps

« L’usage du monde » : c’est le titre du beau livre de Nicolas Bouvier, un récit de voyage et d’initiation, mais d’un voyage dont on ne connait pas la durée. Une affaire de temps. La retraite et le moment où on la « prend », c’est aussi une affaire de temps, comme une vaste plage devant soi dont on ne connait pas la durée bien que l’on sache quel en sera le terme. Il serait largement temps d’enrichir le débat : les parcours (les carrières dit-on) sont hétérogènes et particuliers, composites et heurtés. Émaillés de périodes de non-travail : congés maternité ou parentaux, congés pour aider un proche, périodes de chômage, congés de formation ou de reconversion… Comment mieux les organiser et les prendre en compte ?

Par |2023-03-14T14:15:29+01:0014 mars 2023|

Je n’ai plus assez d’énergie

La même semaine, Jacinda Arden et Xavier Dolan ont annoncé, l’une qu’elle démissionnait de son poste de Premier ministre de Nouvelle-Zélande, l’autre qu’il arrêtait de faire des films. Quand Jacinda Arden déclare : « Je sais ce que ce travail exige et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour le faire honnêtement », Xavier Dolan dit « J’arrête par lassitude du métier… En plus j’ai l’impression d’avoir dit ce que j’avais à dire. Pour un long moment ».

Par |2023-02-20T12:22:53+01:006 février 2023|

2023 : Une année pas si nouvelle

Une nouvelle année : nul ne résiste aux comparaisons. Sera-t-elle meilleure (ce que l’on se souhaite tous) ou pire (ce que chacun redoute) ? Eh voilà la boite à malices ouverte, la boite à larmoyances diverses, des plus importantes (la guerre) au plus anecdotique (les éventuels délestages d’électricité).

Par |2023-01-06T18:51:04+01:006 janvier 2023|

Quiet moving ?

Les changements d’emploi, d’entreprise, de métiers, de régions sont nombreux en ce moment. On en fait souvent des success-stories. À voir. Pendant ce temps-là les règles des assurances chômage et les pratiques des services publics de l’emploi changent, un peu partout en Europe. Les trajectoires opposées de la France et de l’Allemagne sont ainsi révélatrices.

Par |2022-12-05T20:17:24+01:003 décembre 2022|

L’entreprise : une affaire de société

En 1990, Renaud Sainsaulieu publiait L’entreprise, une affaire de société. Dans l’introduction de ce livre collectif, il écrivait : « l’entreprise est en passe de prendre rang parmi les grandes institutions de notre époque, après l’Église, l’armée, la justice, l’école, la commune, l’Université. Ce qui se vit en entreprise est trop chargé de conséquences économiques, sociales et culturelles pour n’y voir qu’un pur appareil de production ». L’entreprise a une responsabilité particulière, celle d’inventer « des rapports humains fondés sur plus de reconnaissance, de reliance et de réflexivité ». Il parle d’un défi, celui de les faire évoluer « vers une légitimité sociale d’institution intermédiaire comme organisme fondateur de vie collective dans les sociétés contemporaines ».

Par |2022-11-07T09:43:53+01:004 novembre 2022|
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