Le travail ne se laisse pas saisir par une seule discipline. Il faut multiplier les points de vue pour espérer appréhender ses mutations. Aux regards des sociologues, des psychologues, des économistes, des juristes et autres spécialistes du travail, Anne Monjaret, ajoute celui des anthropologues.
En 2015, une jeune journaliste, Inès Léraud, part en Bretagne enquêter sur les maladies professionnelles d’agriculteurs et d’ouvriers agricoles. Des pesticides seraient en cause. Très vite une autre actualité la rattrape. Malgré les alertes multiples et les PLAV, Plans de lutte contre les algues vertes qui se succèdent depuis 2010, ces algues prolifèrent dans plusieurs baies peu profondes proches de Saint-Brieuc. Elles représentent un risque mortel pour les animaux et les hommes.
Le développement du télétravail est décidément la révolution de ces dernières années. Plébiscitée par les salariés, le plus souvent encouragée par les entreprises, cette nouvelle manière de travailler ne concerne pas tout le monde, mais a pris une place essentielle. Jean-Pierre Bouchez, directeur de recherche à l’Université Paris-Saclay, s’interroge sur son impact sur la performance économique à travers deux critères principaux : la productivité (article 1) et l’innovation, objet de cet article.
Isabelle Berrebi Hoffmann, directrice de recherche au CNRS (Lise-Cnam) et Quentin Chapus, maître de conférences en économie à Sciences Po Bordeaux, ont publié récemment un important article intitulé « Des luttes éthiques aux luttes sociales » (Revue Réseaux-La Découverte). Il porte sur les mouvements de contestation menés aux États-Unis par des salariés des GAFAM de 2015 à 2021. Ils répondent aux questions de Jean-Marie Bergère pour Metis.
Le développement du télétravail est décidément la révolution de ces dernières années. Plébiscitée par les salariés, le plus souvent encouragée par les entreprises, cette nouvelle manière de travailler ne concerne pas tout le monde, mais a pris une place essentielle. Jean-Pierre Bouchez, directeur de recherche à l’Université Paris-Saclay, s’interroge sur son impact sur la performance économique à travers deux critères principaux : la productivité (article 1) et l’innovation (article 2, dans deux semaines).
Rasa est une jeune suédoise énergique. Comme le footballeur star du PSG, Zlatan Ibrahimovic, elle est née pas très loin de Malmö de parents musulmans venus de l'ex-Yougoslavie et comme lui (jusqu'à ses 17 ans si on en croit sa biographie) elle ne va jamais dans la ville pourtant proche. Mais la comparaison s'arrête là.
Toute organisation se régule selon trois boucles de dialogue, qui organisent la résolution des différences de points de vue, recherchent l’adhésion et le consentement des acteurs sociaux et diffusent les compromis ou les conclusions auxquels ils sont parvenus. Chacune de ces boucles de dialogue (ou de régulation) gagnerait à mieux prendre en compte le travail réel. Sur ce chemin escarpé, les échos des Assises du Travail nous suggèrent quelques pistes d’action.
Alors que le débat sur les retraites s’égare dans une confrontation stérile parce qu’il se refuse à mettre au centre de la discussion la question pourtant essentielle du travail, les Assises du Travail ont été ouvertes le 2 décembre dernier. Mais pourquoi donc ces Assises ne viendraient-elles pas nourrir ce qui se joue dans la réforme des retraites : une réactualisation de notre rapport au travail ?
Terra Nova, qui considère depuis longtemps le télétravail comme un « levier majeur d’amélioration des conditions de travail » , se devait de remettre le sujet sur l’établi après la crise sanitaire et les confinements qui ont vu se déployer le télétravail à une échelle inconcevable auparavant. Metis a interviewé Martin Richer qui a présidé le groupe de travail à l’origine du rapport : « Comment les nouvelles organisations du travail transforment l’entreprise : pour un travail hybride socialement responsable ».
Pandémie, dérèglement climatique, épuisement des ressources : autant de crises grosses de dangers, mais qui ont au moins cette vertu de rendre brusquement aigus et palpables des problèmes qui sans elles resteraient la préoccupation de quelques penseurs, groupements et lanceurs d’alerte, condamnés à prêcher dans le désert du déni collectif. Ainsi en va-t-il du travail : les alertes n’ont pas manqué sur ses dérèglements, mais il aura fallu la pandémie pour que la « Grande démission » donne à la question son ampleur et son urgence. C’est tout l’intérêt du livre, Redonner du sens au travail, que publient Thomas Coutrot et Coralie Perez que de s’en saisir.
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