Portraits2018-12-01T08:05:29+01:00

Portraits

Finalement… finalement

« Faut que ça change. Quand on change tout s’arrange » écrivait Jean-Marie Bergère dans son édito d’Avril dernier en citant la chanson de Robert Charlebois. Mais finalement, est-ce si grave de ne pas avoir de gouvernement ? Les lamentations médiatiques ont cherché à nous convaincre que la France était dans la pire des crises, que ces 51 jours sans Premier ministre empêchaient les citoyens d’agir, tandis qu’ils s’épanouissaient dans la belle réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques. Lors d’une récente réunion de l’équipe de rédaction de Metis, nous nous souvenions en souriant que la situation économique de la Belgique n’avait jamais été aussi prospère que durant ses 571 jours… sans gouvernement !

9 septembre 2024|Catégories : Edito|0 commentaire

Madame Haufmann de Sébastien Lifshitz

Pendant le temps de l’épidémie de Covid, nous avons célébré les « métiers essentiels ». Infirmière en faisait partie. Nous les avons applaudies, mais nous risquons d’oublier que leur engagement est permanent et qu’il n’a pas cessé avec la pandémie. Le documentariste Sébastien Lifshitz a réalisé Madame Hofmann avec Sylvie Hofmann, cadre infirmière depuis 40 ans à l’hôpital nord de Marseille. Le film est sorti en salle ce printemps. Yves Baunay, syndicaliste, membre de l’Institut de recherche de la FSU, l’a vu. Il l’analyse pour Metis.

8 septembre 2024|Catégories : Cinéma|0 commentaire

La mobilité des apprentis en Europe, premiers résultats et nouveaux défis : une interview de Jean Arthuis

Dans un article publié en janvier 2019 sous le titre « Erasmus Pro : faire son apprentissage dans différents pays », Metis rendait compte d’une conférence organisée par l’institut Jacques Delors, consacrée aux développements de l’apprentissage en France et en Europe, « L’apprentissage : un avenir pour toute l’Europe ». Il s’agissait de rappeler les mérites de l’apprentissage comme filière de réussite et moyen privilégié de favoriser l’emploi des jeunes, et en même temps de promouvoir un certain nombre d’initiatives et en particulier le lancement d’Erasmus Pro. Parmi les intervenants figurait l’ancien ministre et député européen Jean Arthuis qui avait joué un rôle moteur dans ces développements. Cinq années après, il était intéressant de savoir comment ces projets s’étaient concrétisés et d’interroger pour ce faire Jean Arthuis.

8 septembre 2024|Catégories : Formation et éducation, Interviews|0 commentaire

L’atelier du tripalium. Non, travail ne vient pas de torture !

S’il fallait prouver l’extrême difficulté à définir ce qu’est le travail, il suffirait de mettre côte à côte ce qu’en dit un économiste, un sociologue, un ergonome, un anthropologue, un philosophe, un moraliste, sans oublier un politique, un syndicaliste et le travailleur lui-même. Chacun nous ouvre les yeux sur une dimension du travail, des plus utilitaires aux plus existentielles. À juste titre nous nous méfions de la prétention à prendre un aspect particulier pour le tout et « la » vérité du travail. Mariette Darrigrand est sémiologue. Dans un livre malicieux, L’atelier du tripalium. Non, travail ne vient pas de torture ! elle analyse les discours, les mots, qui, d’une époque à l’autre, d’une langue à l’autre, accompagnent le travail et l’idée qu’on s’en fait. Elle ouvre des perspectives qu’aucun autre point de vue n’offrait.

8 septembre 2024|Catégories : Bibliothèque, Travail et société|0 commentaire

Rapport au travail : les jeunes alternants et leurs managers peuvent-ils dialoguer ?

L’Observatoire des cadres et du management organisait le 20 juin 2024 un séminaire sur le rapport des jeunes au travail à partir de la présentation d’un travail d’enquête sur les situations d’entrée dans le monde professionnel par l’alternance. L’enquête a été réalisée par les étudiants de deux masters en Sciences sociales à l’Université Gustave Eiffel en apprentissage eux-mêmes. Ils rendaient compte de leurs conclusions en compagnie de tuteurs et d’anciens alternants. Fanny Barbier assistait à cette matinée.

Corps intermédiaires et défiance en démocratie

Réfléchir au rôle et à la responsabilité des corps intermédiaires, c’est réfléchir aux forces qui animent les démocraties, ou au contraire les menacent. A partir notamment des travaux de Pierre Rosanvallon, Jean-Marie Bergère analyse les différentes expressions de la société civile et plaide pour qu’elles soient pleinement reconnues au sein de démocraties qui ne soient pas seulement un mode de gouvernement mais aussi un art de vivre en société. Il y va de leur survie.

1 juillet 2024|Catégories : Analyses, Corps intermédiaires|0 commentaire