Le tabou électoral sur le travail de demain

Jamais, une élection n'aura véhiculé des représentations aussi hétérogènes de la relation au travail et du modèle de société qui en découle. Jusqu'ici, ce qui démarquait les candidats, c'étaient les solutions qu'ils préconisaient pour créer plus d'emplois et réduire de la sorte le chômage : via l'offre, pour la droite, via la demande et le partage du temps de travail pour la gauche. Ce vieux clivage est en train de voler en éclats. Pas seulement parce qu'une partie de la gauche se serait ralliée aux thérapies de l'offre. Mais aussi, plus profondément, parce que le bouleversement numérique, et la lecture qu'on fait de son impact est là, en arrière-plan des programmes, comme jamais jusqu'ici. Il constitue l'un des éléments différenciant parmi les plus forts aujourd'hui. Metis reprend avec son autorisation l'article de Olivier Passet, Directeur des synthèses Xerfi, qui présente les positions en rupture des différents candidats

Par |2024-02-13T10:15:00+01:006 février 2017|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , |

Le bonheur au travail : on l’attend, et on en souffre

Le bonheur au travail ? Les Européens n'en parlent pas explicitement dans les enquêtes dont ils font l'objet. Question taboue ou simplement inappropriée ? Voici ce qu'en disent dans un entretien exclusif pour Metis, Dominique Méda, professeur en sociologie à l'Université Paris-Dauphine, et Patricia Vendramin, sociologue et codirectrice du Centre de recherche Travail & Technologies de la Fondation Travail-Université à Namur.