Le « travail hybride » devient la nouvelle norme. 8 salariés sur 10 disent vouloir travailler de un à trois jours par semaine depuis leur domicile et 38% seraient prêts à démissionner si on leur imposait un retour total sur site. Ce sont les résultats d’un tout récent sondage Opinion Way cité en introduction du numéro 2 de Repères, nouvelle publication de la Chaire Mines Paristech « Futurs de l’industrie et du travail ».
Sucy Canivenc et Marie Laure Cahier qui avaient déjà écrit le premier numéro de Repères « Proximité et distance, communication synchrone et asynchrone » font une photographie et une analyse des contradictions du « travail hybride : plus facile à dire qu’à faire ! ». Elles débrouillent les différentes complications qui se produisent : comment donner du sens au retour sur site, n’est-il pas plus simple d’imposer les mêmes jours de télétravail à tous les salariés d’un service ? Comment animer des réunions elles-mêmes hybrides avec des personnes présentes physiquement et présents-absents à distance ? On y trouve des exemples de dialogue professionnel sur ce sujet : celui des contrats d’équipe de Novartis fabriqués par les salariés et leur encadrement pour 6 mois avant d’être éventuellement révisés. On y trouve des critères pour définir les activités à distance, activités nécessitant la présence physique et activités « télétravaillables » mais plus efficaces lorsque l’on est ensemble.
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