La loi de moralisation, devenue retour de la confiance en l’action publique

La morale, la légalité et la politique ne traitent pas des affaires humaines de la même manière. Quelques affaires récentes ont sévèrement rappelé à l'ordre ceux qui en avaient conclu que leur action politique n'avait pas à s'embarrasser de considérations légales ou morales, et que nous les jugerions selon des critères exclusivement politiques. Ainsi de Jérôme Cahuzac ou de François Fillon. Le suffrage des électeurs ni ne disculpe ni n'absout. La politique, la morale et la loi ne se confondent pas, mais elles sont liées. Seule leur convergence rend possible une vie commune démocratique et confiante. C'est ce que signifie à mon sens le vote d'une loi « pour la confiance dans la vie politique », dite « loi de moralisation ».

« Les retraites sont un prétexte à la formulation de la colère »

La colère face aux affaires, l'incertitude face à la crise et l'autisme du gouvernement sont les moteurs de la contestation. Henri Vacquin, à l'origine du site Metis, donne une longue interview à David Servenay de Rue89, sur le fait que les ressorts du mouvement social dépassent de très loin la question des retraites

Par |2018-12-17T10:13:57+01:0021 octobre 2010|Mots-clés : , , , , , , , |