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« Que sait-on du travail ? » La Bible utilise le même mot pour « connaître » et pour « faire l’amour ». Alors, ce livre roboratif publié en octobre va-t-il contribuer à nous faire aimer le travail ? Oui, certainement, car il invite à le reconsidérer comme facteur d’épanouissement pour les salariés et levier d’action pour apporter du progrès dans nos entreprises, trop longtemps aveuglées par l’omnipotence de l’emploi.

Au début, j’ai cru qu’il s’agissait d’une Bible. Le côté imposant du livre en tant qu’objet, son caractère foisonnant, nimbé de l’autorité du savoir. Et puis, je me suis souvenu de la vision du travail portée par la Bible, un peu doloriste à mon goût. Et en ces temps troublés, la laïcité m’a rattrapé au grand galop. À la lecture des premiers textes, mon avis a changé radicalement. Ce n’est pas une Bible, c’est une boîte à outils. Un objet utile, que l’on garde, pas trop loin de soi, capable de décoincer des situations difficiles et même de construire des solutions. Une boîte à outils éclectique, qui réunit tous les arts du bricolage organisationnel, en proposant les instruments « des économistes, des sociologues du travail, des anthropologues ou psychologues du travail, des sciences de gestion, des ergonomes, des politistes spécialistes des politiques publiques concernées », comme l’indique l’introduction.

Vous verrez par vous-même quand vous le tiendrez entre les mains, ce livre a la rusticité compacte de ses 608 pages, sans pour autant nous intimider. Un pavé, certes, mais non contondant. D’autant que la plupart des auteurs ont déjà — et certains depuis très longtemps — leur rond de serviette dans les pages de Metis.

Tous ces auteurs ont joué le jeu de la concision et on imagine à quel point il a fallu imposer une discipline de forgeron pour qu’aucun d’entre eux ne s’aventure à dépasser les 15 pages, pour faire le point sur un sujet parfois très vaste. Ils nous livrent un état des lieux précis de la situation française sur des thèmes qui font souvent partie des angles morts de la connaissance : conditions de travail, qualité des emplois, choix managériaux et d’organisation, santé et sens du travail, effets de la digitalisation, réalités de la vie professionnelle de nombreux métiers, dont celle des professions « essentielles », etc. Cette précision contribue beaucoup au plaisir du lecteur, qui papillonne de contribution en contribution pour en faire son miel, d’autant que les renvois de l’une à l’autre sont très bien organisés.

On pourra tout de même reprocher à l’éditeur de n’avoir pas réussi à empêcher Marie-Anne Dujarier de céder à la tentation de l’écriture inclusive. Question de goût…

Dans son introduction, Bruno Palier cite trois facteurs qui ont contribué à remettre la question du travail au cœur de l’attention publique : la baisse du chômage, la crise du covid 19 et les débats suscités par la réforme des retraites de 2023. J’en ajouterais volontiers un quatrième, les attentes changeantes vis-à-vis du management. Mais si la question du travail devient centrale, alors « les savoirs des sciences sociales sur les conditions de travail, l’organisation du travail, la santé et le bien-être au travail redeviennent cruciaux ». Et c’est le grand mérite de ce livre de les rendre accessibles et de les partager. On trouvera ci-après des apports de quelques-unes des contributions sur des sujets qui font problème en entreprise.

Vous y croyez, à cette fable sur la flemme ?

Les Français sont-ils gagnés par la flemme ? Comme l’indique Bruno Palier dans son introduction, certains ont tenté de faire croire que les Français se sont opposés à la réforme des retraites de 2023 parce qu’ils auraient perdu le sens du travail et seraient devenus « flemmards ». Derrière cette caricature, c’était évidemment la question essentielle de la soutenabilité du travail qui était posée. Dans leur contribution (« Prendre la mesure de la crise du travail en France »), Dominique Méda et Maëlezig Bigi reviennent sur les polémiques suscitées par « la grande démission » ou « les Français qui ne voudraient plus travailler », ou encore l’étude de la Fondation Jean Jaurès publiée en 2022, « qui soutenait que la crise sanitaire avait provoqué une véritable rupture dans le rapport que les Français entretiennent avec le travail ». Elles se proposent de « placer cette question dans une perspective plus longue ».

Les deux auteures rappellent le programme de recherche européen lancé en 2006, rassemblant sous la direction de Patricia Vendramin, six équipes de chercheurs de France, Italie, Belgique, Hongrie, Allemagne et Espagne, qui ont exploité l’ensemble des enquêtes européennes et nationales disponibles sur le sujet. Les résultats montraient déjà que les Français étaient parmi les Européens les plus attachés au travail, que si la part des Français déclarant le travail très important baissait un peu avec le temps, ils restaient néanmoins parmi les Européens les plus nombreux à l’affirmer.

Cette supposée détérioration du rapport au travail serait le fait des confinements ? À rebours de la caricature du travailleur paresseux, l’enquête Eurofound 2021 montre que 20 % des salariés français admettent venir travailler sur leur temps libre pour répondre aux exigences de leur travail tous les jours ou plusieurs fois par semaine, contre 14 % des Allemands ou des Danois, 16 % des Hollandais et 16 % en moyenne pour les 27 pays de l’Union européenne. De même, 37 % des salariés français admettent avoir travaillé durant les 12 derniers mois alors qu’ils étaient malades, contre 30 % des Allemands, 33 % des Danois, 22 % des Hollandais et 28 % pour la moyenne de l’Union européenne.

Les jeunes sont encore plus nombreux que les plus âgés à considérer que le travail est très important dans leur vie et leurs attentes vis-à-vis du travail sont identiques à celles des générations précédentes, mais plus intenses que celles-ci.

Donc : autant se défaire de ces idées de déresponsabilisation individuelle et s’attaquer aux vrais problèmes : les capacités de l’entreprise à attirer et fidéliser les « talents ».

Les jeunes en galère

Dans son introduction, Bruno Palier soulève le paradoxe de l’insertion professionnelle des jeunes : « pourtant plus qualifiés que leurs aînés, ils commencent leur carrière avec de plus en plus de difficultés ». Dans sa contribution (« Persistance des NEETs en France »), Bernard Gazier approfondit l’idée du parcours du combattant que nous imposons aux jeunes en début de carrière. Il souligne l’écart entre l’abondance des politiques publiques visant l’insertion professionnelle des jeunes — garantie jeunes, plan « 1 jeune 1 solution », plan d’investissement dans les compétences (PIC) — et la persistance d’un nombre élevé de jeunes ni en emploi, ni en étude, ni en formation (NEET). Il pointe « les inconvénients du système français de formation initiale stratifié en compartiments étanches et très fortement inégalitaires ». Il remarque que le vif essor de l’apprentissage chez les jeunes ne s’est pour l’instant pas traduit par une résorption des NEETs, sans doute en raison de l’importance des formations universitaires dans le développement de l’apprentissage en France. Il constate que les politiques publiques en faveur de l’emploi des jeunes ont essentiellement eu pour effet de les amener vers des emplois précaires, CDD et intérim. Pour cette raison, il préconise de « conditionner les subventions générales à l’emploi à des pratiques de poursuite de la formation continue et de promotion des travailleurs ainsi recrutés, notamment chez les jeunes ».

Un problème de recrutement ou d’attractivité ?

« Depuis la crise sanitaire, on n’arrive plus à recruter » ? Comme le note Bruno Palier dans son introduction, c’est depuis 2015, soit cinq ans avant le déclenchement de la crise sanitaire que se manifestent les tensions sur le marché du travail, qui ont fortement augmenté dans plusieurs secteurs de l’économie. Il rappelle également que ces tensions touchent principalement des secteurs dont les conditions de travail et de rémunération ne sont pas attractives. Plusieurs contributions reviennent sur ces difficultés, qui laissent à penser que le long lamento de beaucoup de recruteurs serait mieux employé à remanier les conditions de travail et les salaires.

La nécessité de regarder en face le problème des conditions de travail

Dominique Méda et Maëlezig Bigi rappellent que les vagues de l’enquête européenne d’Eurofound des années 2000 avaient déjà révélé une forte dégradation des conditions de travail en France. La dernière, passée en 2021 auprès de plus de 71 000 actifs occupés résidant dans 36 pays, confirme ces résultats, présentés pour la première fois par les deux auteures et Agnès Parent-Thirion dans l’étude « Dix graphiques pour comprendre l’ampleur de la crise du travail en France », publiée en avril 2023. Dans l’index de qualité de l’emploi qui synthétise les résultats, et qui met en regard les exigences imposées aux travailleurs et les ressources et soutiens dont ils disposent pour y faire face, la France se situe en queue de peloton avec une proportion de 39 % de salariés se trouvant dans un emploi tendu contre 22 % au Danemark, 23 % aux Pays-Bas, 24 % en Allemagne et 30 % en moyenne pour les 27 pays de l’Union européenne. Seuls l’Irlande, la Slovaquie, la Croatie et Chypre sont moins bien classés que la France.

La position singulière de la France (et de son rapport au travail) en Europe apparaît ainsi dans l’articulation entre la non-soutenabilité du travail et le poids de 40 ans de chômage de masse (voir : Thierry Pech et Martin Richer, « Soutenabilité du travail et opportunités d’emploi : la position singulière de la France en Europe », Terra Nova, mai 2023).

La réalité persistante des discriminations

Bruno Palier met l’accent sur la persistance des discriminations, également abordée par plusieurs autres contributions. L’INSEE a montré dans une étude de 2023 intitulée « Immigrés et descendants d’immigrés » que ces deux populations rencontrent des difficultés d’insertion sur le marché du travail, particulièrement ceux originaires du Maghreb. Un travail publié en 2021 intitulé « Discrimination à l’embauche des personnes d’origine supposée maghrébine : quels enseignements d’une grande étude de testing ? » par l’Institut des politiques publiques (IPP) a montré que les candidatures dont l’identité suggère une origine maghrébine ont 31,5 % de chance de moins d’être contactées par les recruteurs que celles portant un prénom et nom d’origine française. Combien d’entreprises font réellement l’effort d’auditer leurs process de traitement des candidatures et des entretiens de recrutement, pour vérifier que l’égalité de chances est établie dans les principes, mais aussi dans les faits ? (voir dans Management & RSE : « Extirper la discrimination liée aux origines hors de l’entreprise »).

L’impérieuse nécessité de monter en gamme

Pour Bruno Palier (« Comment les stratégies du low cost à la française ont intensifié et abîmé le travail »), « réduire le coût du travail à tout prix constitue l’essentiel des stratégies des entreprises françaises ». Le constat est sévère, mais il est cohérent avec les politiques publiques centrées sur l’allègement des coûts du travail sur les salaires des peu qualifiés, qui contribuent à enkyster des trappes à pauvreté. L’ensemble a eu pour effet de dévaloriser et d’abîmer le travail en France, avec plusieurs conséquences qui font système : concentration de la structure productive sur les emplois de faible qualité, délocalisations, sous-traitance, éviction des plus âgés, dégradation des conditions et intensification du travail.

Le manque de compétitivité de l’économie française, que beaucoup analysent comme le résultat d’un coût du travail trop élevé, est en fait surtout lié à son positionnement en milieu de gamme : nous sommes trop chers pour ce que nous produisons. Mais plutôt que de chercher à améliorer la qualité de nos productions, nous avons préféré produire la même chose avec moins de monde, chasser les coûts et intensifier le travail.

Il y a pourtant des alternatives puisqu’avec des coûts du travail équivalents, voire supérieurs, les Allemands ou les Suédois, qui ont su investir dans la qualification et la qualité des emplois, arrivent à produire et à exporter des produits et des services de meilleure qualité, ou plus innovants, qu’ils vendent donc plus cher que les nôtres.

L’intérêt des OTP (organisations du travail participatives)

Cela fait bien longtemps que nous attirons l’attention des lecteurs de Metis sur l’intérêt des OTP, les organisations du travail participatives (voir dans Metis : « Organisations participatives : les surprises du palmarès européen ! », juillet 2013).

Dans leur contribution, Dominique Méda et Maëlezig Bigi montrent que d’après la dernière vague de l’enquête Eurofound, qui porte sur l’année 2021, seuls 51 % des salariés français sont consultés avant que des objectifs de travail leur soient fixés (contre 57 % en moyenne pour les 27 pays de l’UE) et 53 % déclarent pouvoir influencer les décisions qui sont importantes pour leur travail (contre 60 %). Il reste donc du chemin à parcourir ! Salima Benhamou (« Une organisation du travail apprenante pour développer des emplois de qualité ») propose une voie de progrès dans ce sens : l’organisation apprenante. « Une organisation du travail apprenante repose sur le développement en continu des capacités d’apprentissage des travailleurs, sur leur autonomie et leur participation aux décisions. En donnant une plus grande maîtrise aux salariés, elle permet aussi aux entreprises d’être plus innovantes, plus performantes et plus soutenables ».

Dans cette forme organisationnelle, qui vise à orienter les stratégies vers la qualité du travail, des emplois et des productions, le travail n’est plus principalement un coût « mais un investissement à valoriser en tant que tel pour soutenir un développement économique équilibré, c’est-à-dire qui assure la croissance économique et le bien-être social ». Ce modèle s’est largement diffusé en Europe du Nord, mais est en retard de façon persistante en France. Plus inquiétant encore, la mise en perspective longitudinale des enquêtes européennes montre une baisse tendancielle des organisations apprenantes depuis une dizaine d’années en France, au profit d’organisations du travail moins soutenables et peu performantes comme la lean production.

L’auteure considère qu’il serait possible, et même cohérent avec la culture française, de chercher à développer des organisations apprenantes à la française, qui les rendraient également plus capables d’anticiper les changements, même brutaux, pour rester performantes et à la pointe de l’innovation. Elle préconise le lancement d’un programme national et sectoriel pour accompagner les entreprises privées et publiques dans la mise en place des innovations organisationnelles et managériales inspirées du modèle apprenant, à l’image des programmes menés dans les pays d’Europe du nord.

Anticiper la transition écologique

Face à la transition écologique, les entreprises doivent adopter une approche stratégique de l’emploi et des compétences en intégrant la transition écologique dans la démarche de GEPP (Gestion des Emplois et Parcours Professionnels ; ex. GPEC), ce que peu d’entre elles ont fait aujourd’hui. Beaucoup croient encore que des métiers entiers vont disparaître et d’autres apparaître, ce que l’on appelait « les emplois verts ». C’est une vision erronée, car il faut travailler au niveau des tâches et non des emplois : les mutations passent davantage par des évolutions des métiers plutôt que par des disparitions et apparitions.

Dans leur contribution intitulée « Le travail au temps de la transition écologique », Lisa Baghioni et Nathalie Moncel reviennent sur les travaux de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte (Onemev), sous l’égide du Commissariat général au développement durable (CGDD), sur les modélisations comme la Stratégie nationale bas carbone du ministère de la Transition écologique, le rapport « Les métiers en 2030 » de la DARES et France Stratégie, les productions de l’association négaWatt et du Shift Project. Mais les effets macroéconomiques ne suffisent pas. Pour les deux auteures, il faut scruter le travail, « caractériser les transformations dans le cours des activités de travail (organisation, outils, gestes, techniques, etc.) impactées par la transition écologique et énergétique ». Cette transition se traduit par l’introduction de normes environnementales dans l’activité, qui « conduit ainsi à une forme d’écologisation du travail et de la formation ».

Nathalie Greenan et Silvia Napolitano (« Investir dans la capacité d’apprentissage de l’organisation pour la double transition digitale et écologique ») insistent sur la nécessité de se départir d’un modèle de prédation des ressources : « rester focalisé sur le seul objectif d’optimisation des processus existants contribue à intensifier le travail et à poursuivre une exploitation des ressources naturelles qui n’est plus soutenable ». Elles proposent une alternative : « investir dans la capacité d’apprentissage des organisations, un choix essentiel pour prendre le chemin de la transition ». Les auteures examinent les 8 dimensions de la capacité d’apprentissage des organisations (qui ressemblent par bien des traits à ce que nous avons appelé les OTP, organisations du travail participatives), les comparent sur la base des enquêtes européennes et constatent que la France se situe en position défavorable pour bon nombre d’entre elles. Or, « il ne suffit pas d’insérer une technologie nouvelle dans le processus de production pour qu’il y ait transformation technologique ». Il faut d’abord créer un terreau fertile à la transition et pour ce faire, l’investissement dans la capacité d’apprentissage des organisations est indispensable.

Par ailleurs, cet investissement est associé à des effets socio-économiques globalement favorables pour les travailleurs : chômage moindre, déplacement de la structure des emplois vers des emplois plus qualifiés et rémunérateurs, moindre exposition à la plateformisation du travail, plus grande autonomie du temps de travail bénéfique aux enjeux de conciliation entre vie professionnelle et familiale. L’investissement dans les technologies digitales n’a pas ces propriétés favorables.

S’intéresser au dialogue social

Dominique Méda et Maëlezig Bigi rappellent qu’en exploitant la vague 2015 de l’enquête européenne sur les conditions de travail (Eurofound), Agnès Parent-Thirion et ses collègues avaient déjà mis en évidence la plus forte présence dans les pays nordiques d’organisations du travail dites « apprenantes », caractérisées par une plus grande autonomie au travail, une plus forte participation des travailleurs aux décisions concernant leur travail et un plus fort bien-être au travail. À la recherche des variables clés expliquant cette situation, ils n’en avaient trouvé qu’une seule : la forte présence syndicale. Bien sûr, le contrepoids syndical peut apparaître à certains comme un irritant du changement, un « empêcheur de manager »… mais c’est aussi un aiguillon qui oblige les organisations du travail à s’adapter !

Les regarder dans les yeux : les essentiels

La dernière partie du livre nous permet de mieux connaître les professions dites « essentielles », celles de la santé, du soin, de la sécurité, du nettoyage, du commerce, de la logistique, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, etc. « Ce sont souvent des professions mal rémunérées, mal protégées et elles le sont restées après 2020, alors que leur importance avait sauté aux yeux de tous », note Bruno Palier.

Conclusion

Finalement, ce que montre ce livre, c’est l’importance d’un environnement professionnel capacitant, c’est-à-dire épanouissant, porteur de sens, fondé sur de bonnes conditions de travail, la soutenabilité, l’autonomie et les capacités d’apprentissage, l’initiative, l’implication dans l’activité et dans les décisions, pour un monde du travail qui combine bien-être et efficacité. Le livre foisonne d’analyses et de propositions en ce sens. Je vous en ai dévoilé quelques-unes au travers de 5 ou 6 des contributions qu’il propose. Mais voilà, dans ce livre consistant, il y a 37 contributions. À vous de les découvrir…

Pour aller plus loin

Avec les contributions de : Thomas Amossé, Philippe Askenazy, Lisa Baghioni, Pauline Barraud de la Lagerie, Salima Benhamou, Maëlezig Bigi, Célia Bouchet, Mathéa Boudinet, Thomas Breda, Laurent Cappelletti, Juan Sebastian Carbonell, Damien Cartron, Pierre Courtioux, Thomas Coutrot, Geneviève Cresson, Noélie Delahaie, Catherine Delgoulet, Didier Demazière, François-Xavier Devetter, Vanessa di Paola, Marie-Anne Dujarier, Annie Dussuet, Paul Dutronc-Postel, Christine Erhel, Pierre François, Anne Fretel, Jérôme Gautié, Bernard Gazier, Olivier Godechot, Nathalie Greenan, Julien Gros, Mathilde Guergoat-Larivière, Annie Jolivet, Julie Lazès, Séverine Lemière, L’équipe de recherche COIN, Marion Leturcq, Dominique Méda, Arnaud Mias, Malo Mofakhami, Pascale Molinier, Nathalie Moncel, Stéphanie Moullet, Silvia Napolitano, Laura Nirello, Bruno Palier, Coralie Perez, Corinne Perraudin, Héloïse Petit, Camille Peugny, Emmanuelle Puissant, Anne Revillard, Haude Rivoal, Claudia Senik, Luc Sigalo Santos, Rachel Silvera, Joyce Sultan Parraud, Nadine Thévenot, Maxime Tô, Théo Voldoire.

Référence : « Que sait-on du travail ? », Ouvrage collectif, Presses de Sciences Po, Octobre 2023, 608 p., 22 €

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J’aime le débat, la délibération informée, folâtrer sur « la toile », lire et apprécier la vie.

J’ai effectué la plus grande partie de mon parcours professionnel dans le Conseil et le marketing de solutions de haute technologie en France et aux États-Unis. J’ai notamment été directeur du marketing d’Oracle Europe et Vice-Président Europe de BroadVision. J’ai rejoint le Groupe Alpha en 2003 et j’ai intégré son Comité Exécutif tout en assumant la direction générale de sa filiale la plus importante (600 consultants) de 2007 à 2011. Depuis 2012, j’exerce mes activités de conseil dans le domaine de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au sein du cabinet que j’ai créé, Management & RSE. Je suis aussi administrateur du think tank Terra Nova dont j’anime le pôle Entreprise, Travail & Emploi. Je fais partie du corps enseignant du Master Ressources Humaines & Responsabilité Sociale de l’Entreprise de l’IAE de Paris, au sein de l’Université Paris 1 Sorbonne et je dirige l'Executive Master Trajectoires Dirigeants de Sciences Po Paris.