Les articles de Eva Quéméré
Secrétaire de rédaction de Metis, journaliste et rédactrice web, je suis passée par le marketing et les relations internationales.
Roger Lecourt, spécialiste canadien des relations professionnelles ayant exercé pour le compte du BIT dans de nombreux pays, s’entretient avec Metis au sujet d’une mission de coopération Chine-Canada visant à monter et expérimenter une formation destinée à des médiateurs-arbitres chinois.
Les corps intermédiaires. On utilise ce terme parfois à tort et à travers. Avant d’en donner une définition, il est important de faire un petit détour par l’histoire, qui les a souvent bien discrédités.
Ce n'est pas la première fois qu'au Comité de rédaction de Metis Europe nous avons discuté Europe, ni la dernière... Mais ce jour de début mars 2019, le choix fut fait d'en faire un papier. En fait, le premier épisode d'un dossier évidemment consacré au sujet. Ont participé à la discussion rue Saint-Nicolas ou en ligne : Claude-Emmanuel Triomphe qui avait créé l'Université européenne du travail en 1997 ; Jean-Marie Bergère qui adore le cinéma européen (et même au-delà), Martin Richer, grand lecteur des Rapports d'Eurofound en anglais ; Jean-Raymond Masson, longtemps responsable à la Fondation de Turin (Fondation européenne de formation) ; Jean-Louis Dayan, aussi attentif à l'économique qu'au social ; Michel Weill, lyonnais et grand voyageur en Europe et ailleurs, Eva Quéméré et Danielle Kaisergruber.
« En faisant deux courses, on a l'impression de capter le métier des chauffeurs ». Dixit Sophie Bernard, chercheuse et professeur de sociologie à l'Université Paris Dauphine qui a poussé le concept en réalisant pas moins de 38 entretiens avec des chauffeurs Uber lors de courses de 1 h 15 à 2 h 30, à Paris. Elle a posé son regard de sociologue et enquêté sur leur quotidien, leurs stratégies et aspirations. Elle présentait les résultats de ses recherches le 23 janvier lors d'un petit déjeuner TEDIS.
Parce qu'en quelques mois ils n'ont sans doute pas beaucoup changé leur définition du bonheur, Metis vous invite à lire de nouveau ce papier qui raconte les résultats d'une enquête adressée aux jeunes.Lundi 8 décembre c'était « le Grand oral du bonheur » aux Grands Voisins, à Paris. Y était réunie une bonne centaine de jeunes (par jeunes, entendez 18-35 ans). Chacun avait, comme plus de 50 000 de leurs pairs, répondu entre septembre et octobre 2016 à une enquête en ligne d'un genre nouveau : « Que du bonheur - l'enquête qui te donne la parole ». L'idée de l'association Génération Cobayes et de son partenaire Domplus était de sonder cette génération, connaître ses aspirations et sa définition du bonheur et ainsi ouvrir le dialogue avec les décideurs politiques, bien souvent dans l'incapacité de la comprendre.
En ce milieu d'Automne, autour d'une bière fraîche, j'ai rencontré Odile Plan, présidente de l'association Or gris et coordinatrice du numéro 233 de la revue Pour du GREP (Groupe Ruralité, éducation et politique) « Vieillir actifs à la campagne ». J'ai compris que les vieux ne sont pas seulement bons à entretenir le potager ou à tricoter des bonnets.
Le 19 mars dernier, une piétonne est décédée, renversée par une voiture autonome Uber en Arizona. C'est une première. L'entreprise a stoppé net son programme dans le pays et au Canada. C'est pourtant son cheval de bataille, notamment depuis sa fusion avec Otto, entreprise spécialisée dans le camion autonome. Que nous dessinent Uber et ses compères au travers des robot-taxis ? Patrick Pelata, l'ancien numéro 2 de Renault, a tenu une conférence au sujet des voitures autonomes le 15 mars à Sciences Po dans le cadre de l'IHEDAT (Institut des Hautes Etudes d'aménagement du territoire). Metis y a assisté.
A la suite d'une manœuvre politique réussie, Matteo Renzi, alors secrétaire du parti démocrate, est choisi en février 2014, par le président de la République Giorgio Napolitano pour succéder à Enrico Letta au poste de Président du conseil des ministres, et devient ainsi le plus jeune « Premier ministre » de l'histoire du pays. Un an plus tard, en mars 2015, la « vague réformiste » déferle sur l'Italie avec, entre autres remous, le Jobs Act. C'est sur cette libéralisation du marché du travail italien que nous revenons aujourd'hui.
Le 22 juin à 8h30 nous nous rendons au Numa. Ça flairait bon le café et les esprits en ébullition. Il faut dire que le Numa c'était une association, aujourd'hui une entreprise, une couveuse qui aide notamment les startups à se développer, mais c'est aussi un explorateur. Un explorateur du travail même. Dans le cadre de son cycle d'événements répondant au thème ambitieux Reinvent Work le Numa s'est associé au Lab Astrees pour se pencher sur le mythe (ou la réalité ?) de la réinvention des relations de travail par les Startups. Quels en sont les enjeux et les leviers ? Quelles pratiques émergent quand d'autres disparaissent ? Tout un programme
23 % des Européens et 25 % des français font du bénévolat associatif, dans d'autres organisations ou du bénévolat informel. Qui sont-ils, que font ils ?
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