Les jeunes et le travail
La rentrée est placée sous le signe des difficultés de recrutement. L’ombre de la « grande démission » plane. Comment les jeunes voient-ils les entreprises, et plus largement les employeurs ? Comment les entreprises voient-elles les jeunes ? Metis ouvre le débat sur les effets « générations » et les évolutions du rapport au travail.
Tout au long de la jeunesse : les Jobbeurs et Alumnis de Job dans la ville
Les jeunes issus des quartiers prioritaires et les grandes entreprises sont souvent perçus comme éloignés. L’association Sport dans la ville (SDLV) et sa composante Job dans la ville (JDLV) œuvrent depuis 1998 à faire rencontrer ces mondes, à décloisonner les expériences, à faciliter le dialogue afin de faire évoluer les représentations, en déconstruisant les clichés et les incompréhensions mutuelles, de la classe de troisième jusqu’à l’université. Claire Neltner, directrice de JDLV, répond aux questions de Metis.
Coconat, un lieu où travail rime avec nature
Connaissez-vous les concepts de « Worcation » ? « Coliving » ? « Coworking » ? Coconat, un espace au vert en banlieue Berlin, propose les trois depuis 2017 ! Irene Valdelomar a rencontré Julianne Becker, l’une des fondatrices. Elle nous parle de ce projet mêlant communauté, concentration et nature (Co – co – nat !)
Réconcilier les jeunes et l’industrie : l’école Industreet
Il se dit que les jeunes n’aiment pas l’industrie. De mémoire de jeunes, c’est-à-dire de la mémoire des plus vieux, ils en ont gardé l’image de l’usine, des Temps modernes de Chaplin, du bruit et du sale. Rien à voir avec l’industrie d’aujourd’hui. Voici les propos que nous avons recueillis lors d’une rencontre avec Olivier Riboud, directeur général de L’Industreet, un nouveau type d’école pour l’industrie du futur et le savoir-vivre en entreprise.
Les jeunes, le travail et l’entreprise : pulvérisons quelques idées reçues
« J’ai été gâteux très jeune, en aimant des choses déjà démodées : cela m’a donné de grandes joies dans la vie ». C’est ce qu’écrivait le dessinateur Jean-Jacques Sempé, qui nous a quittés cet été. Étant moi-même un « boomer » irrémédiablement démodé — pour ne pas dire désespérément amorti — c’est dans cette ligne que je voudrais me livrer à une sauvage déconstruction de la notion de « jeune » et à une pulvérisation de quelques idées reçues sur leur rapport avec le travail, l’emploi et l’entreprise.