Recapitalisations, crédit et démocratie

Bonne nouvelle : il semble que l'on sorte du déni dans lequel nous nous étions installés depuis 2008. Après avoir été considérée de bien haut - y compris par Mme Lagarde, du moins avant qu'elle ne rejoigne le FMI - l'exposition aux risques financiers majeurs de nombreuses banques européennes, notamment allemandes, françaises ou belges, est reconnue. On nous dit désormais que le temps presse. Mais saurons-nous tirer les leçons de ces trois dernières années ? Alors que 2008 présentait déjà tous les symptômes d'une crise systémique, décideurs économiques et politiques, passé un court instant de lucidité, ont réduit la question à celle de la finance (sans pour autant la maîtriser, CQFD)