L’engagement : montée de la valeur prisée, métamorphose des modèles

Paradoxe, contradiction ? Dans des sociétés où le « dégagisme » sévit à grande échelle, l'engagement lui se porte plutôt bien, et ce en particulier chez les jeunes. Il est même devenu une sorte de valeur, prisée autant dans le monde du social et du sociétal que dans le monde économique. Les petites lignes en bas de CV sont de plus en plus lues et il est de bon ton d'avoir un engagement social. Mais qu'est-ce que l'engagement aujourd'hui ? De quoi est-il porteur et comment s'exprime-t-il ? Qu'est-ce qui le différencie de celui d'hier ? Quelles questions pose-t-il ? Tentatives de réponses au terme de six mois de travaux menés par le Lab de l'engagement à Marseille.

Une tribune pour sauver l’Europe

C'est au travers d'une tribune publiée dans de nombreux médias nationaux en Europe, dont Le Monde, qu'un collectif - notamment composé d'Alain Supiot et de Claude-Emmanuel Triomphe - dresse le diagnostic d'une Europe en crise et prend voix au chapitre... à quelques mois des élections.

Mohammed : le désir et la joie d’être utile

A 23 ans, Mohammed Osseni vient de terminer ses 8 mois de Service civique effectués chez Unis-cité. Il a quitté Mayotte à l'âge de 7 ans pour venir s'installer à Marseille avec sa famille et vit dans le quartier Félix Pyat, l'un des plus pauvres de la ville. Il raconte pour Metis, ses joies, ses découvertes, ses valeurs et ses projets d'avenir.

Le travail à l’ère de l’intelligence artificielle

Le mathématicien Cédric Villani, désormais député de la République en marche, n'est pas avare de rapports. Après le tout récent rapport sur l'enseignent des maths, le voilà sur le point d'en sortir un autre sur l'intelligence artificielle. Si le sujet filtre bon son côté French Tech et « nouveau monde », il n'en est pas moins un vrai sujet où peuvent se mélanger les rêves et les fantasmes les plus débridés avec les craintes les plus angoissantes. Un monde de robots ou à tout le moins d'humanoïdes associés ! Le futur rapport devrait nous éclairer sur ce qui est en train de se passer en général, mais aussi et comme on s'en doute sur le choc de l'IA avec le travail et l'emploi.

DRH à l’Opéra de Paris : un métier pas comme les autres

Dominique Legrand est un bourlingueur. Marin, skipper sur des traversées transocéaniques puis logisticien pour des ONG, il a ensuite occupé des postes dans l'administration du travail puis dans le groupe BSN/Danone avant de prendre entre 2002 et 2014 les commandes de la DRH de l'Opéra de Paris. Alors qu'il venait d'ouvrir un cabinet spécialisé en stratégie sociale, il livrait pour Metis en janvier 2015 un point de vue « non artistique » sur une maison d'Opéra.

Révolution ?

Ce qui se passe en France depuis l'élection d'Emmanuel Macron n'est pas ordinaire. Il n'est pas anodin qu'à ce jour face aux sirènes des « exit » et autres trumpismes, face aux tentations autoritaires qui parcourent l'Europe centrale, notre pays ait donné sa chance à une aventure différente. Car, au-delà d'un pari gagné par un homme audacieux et qui a bénéficié d'un incroyable concours de circonstances, au-delà d'une combinaison droite et gauche - avec un avantage plutôt net à la droite -, au-delà d'un changement de génération, celle-ci recèle un formidable potentiel: celui de faire de la politique autrement, en France et en Europe.

Lettre ouverte à Emmanuel Macron

Camarade,Bon je sais que ce n'est pas ton vocabulaire préféré... je le fais un peu exprès, je l'admets, ça doit tenir à ma nature rebelle, pour ne pas dire insoumise ! Depuis que tu t'es lancé en politique je t'ai suivi avec beaucoup d'intérêt. Sans forcément toujours adhérer, loin s'en faut. D'ailleurs ça a commencé avec tes fameux cars : moi j'ai toujours été un fan de trains. Même quand ils sont en retard, même quand ils sont en grève (et ça fait beaucoup en cumulé !)

Revenu universel ou comment reformuler la question sociale

Chômage de masse persistant et segmentation du marché du travail, déstructuration des corps intermédiaires et délégitimation de la classe politique, mise en cause des modes d'intégration et panne de l'ascenseur social, primat de l'individu sur le collectif et précarité de la règle commune, divisions accentuées de l'espace de vie - habitat, écoles, loisirs, - que certains ont qualifié d'apartheid etc. : notre vivre ensemble ne va plus de soi et ce qui fait société est profondément remis en question. Si les Français ne sont pas seuls à partager ces questions, elles atteignent chez nous une sorte d'intensité, voire un paroxysme, qui étonne voire effraie nos voisins. La colère qui gronde pourrait bien être dévastatrice. C'est dans ce contexte tumultueux que Benoît Hamon s'est fait le héraut du revenu universel

2017, année cathartique

2016 ne se termine pas aussi tristement que 2015. En Europe à tout le moins. C'est déjà ça. Pour autant, cette année nous laisse un goût amer, mélangeant déceptions, occasions manquées, lassitude et incompréhensions vis-à-vis d'un monde aux prises avec des forces peu éclairées, pour ne pas dire obscures. Alors, que nous souhaiter de beau pour 2017 ? Santé et bonheur sûrement ; amour, gloire et beauté, si vous préférez ! Mais il est d'autres formules, d'autres vœux, plus inhabituels, auxquels nous pourrions penser

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