par un syndicat[/fusion_title]
La Cisl lance une expérience pilote de création d’une agence pour l’emploi dans la ville de Bologne et devient ainsi le premier syndicat italien à proposer ce genre d’aide.
Après une phase d’expérimentation, elle compte implanter une agence dans toutes les structures syndicales organisées niveau provincial dès 2008. Il s’agit d’un nouveau pas de la confédération vers un « syndicat de services ».
C’est la première agence de placement gérée par un syndicat. Présentée lors de la Conférence nationale organisatrice, Agilavoro (c’est son nom) oeuvrera en lien avec les autre agences et les services publics pour l’emploi. Elle s’occupera de l’insertion des chômeurs, des jeunes en recherche d’un premier emploi mais aussi des précaires, handicapés et des travailleurs défavorisés. Pour cette initiative la Cisl s’appuie sur la loi 30 et les décrets 276 /2003 qui ont éliminé le monopole public en la matière, promu les partenariats public-privé et national-régional et permis aux entreprises privées, universités, et syndicats de se lancer dans des activités de placement. Cette opportunité a jusque là été très peu utilisée en Italie. Le secrétaire confédéral Giorgio Santini a déclaré au quotidien économique Il Sole 24 ore « Nous voulons utiliser ce nouveau moyen parce que, en parallèle avec notre activité traditionnelle de négociation, nous voulons promouvoir la construction d’un système de nouvelles protections qui rendent soutenable la flexibilité du travail ».
Un « syndicat de services ». AgiLavoro apparaît comme un nouveau pas du deuxième syndicat italien (4 346 952 adhérents en 2006) vers la création d’un « syndicat de services », car, comme l’explique M. Santini : « La protection syndicale ne s’arrête pas à la négociation collective mais concerne tous les aspects du marché du travail. Dans notre évolution, nous nous inspirons des modèles nord-européens où les syndicats agissent depuis longtemps comme fournisseur de services ». La nouvelle agence aura des fonctions de promotion de l’emploi très vastes (à l’exception de la gestion du travail intérimaire) : de l’orientation pour la formation professionnelle à la création de bases de données de CVs, en passant par le soutien à la recherche d’emploi et le suivi de la période d’essai en entreprise après l’embauche. Sans oublier le conseil sur les diverses formes de contrat de travail, la signature du contrat, l’outplacement et la coopération avec les autres agences pour l’emploi. Elle gèrera aussi de projets de formation et pourra signer des conventions spécifiques avec des organismes paritaires ou autres organismes associatifs. En plus, selon M. Santini, cette agence pourrait aussi jouer un rôle important dans la formation des travailleurs étrangers dans leurs pays d’origine pour mieux répondre aux demandes du marché du travail italien.
e-europnews 16 novembre 2007, – www.eeuropnews.com
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