par Albane Flamant
Le 16 mars, les Serbes se sont rendus dans l’isoloir pour les élections avancées de leur Parlement. Selon les estimations du CESID, le Parti Progressiste (SNS) sort grand vainqueur de ces élections avec 157 sièges sur 250 (55 en 2012), et cela malgré un taux de participation très bas (50,3%). Les socialistes sortant (SPS) conserveront quant à eux quelques 25 sièges parlementaires. On peut se demander quelles seront les effets de cette nouvelle majorité sur les conditions de travail et les négociations de la Serbie avec l’Union Européenne.
C’est Aleksandar Vucic, leader du Parti Progressiste, qui avait appelé en janvier pour de nouvelles élections à la moitié du mandat des parlementaires. Son argument : les réformes du travail n’allaient pas assez vite pour permettre la reprise de l’économie serbe. Le gouvernement précédent, alors mené par le Parti Socialiste Serbe, venait alors de retirer du Parlement des propositions de lois sur la privatisation et la réforme du marché du travail. Ces réformes avaient pourtant été critiquées par les syndicats du pays, car elles proposaient des réductions des prestations sociales ainsi que des conditions plus flexibles d’embauche et de licenciement.
Le gouvernement socialiste avait notamment démarré le processus de négociations pour la candidature de la Serbie à l’Union Européenne le 21 janvier dernier.
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