Travailler ensemble : ce que nous dit Richard Sennett

On gagne toujours à fréquenter les écrits de Richard Sennett. Ils nous donnent une longueur d'avance sur ce qui nous attend. Son dernier livre ne fait pas exception. Dans son ouvrage sans doute le plus célèbre en France, « Le travail sans qualités », il pointait les effets délétères du « travail jetable » et de ce qui allait devenir la décennie de la précarisation du travail. Dans « La culture du nouveau capitalisme » paru en 2006 aux Etats-Unis, deux ans avant la chute de Lehman Brothers et ce qui allait s'en suivre, il nous alertait sur les conséquences de l'envahissement de la sphère sociale par les normes de la finance. Enfin, dans « Ce que sait la main - La culture de l'artisanat » il se livrait à une critique acérée du taylorisme et des effets néfastes engendrés par la séparation de la tête et de la main, des tâches de conception et d'exécution. « Ensemble - Pour une éthique de la coopération », paru cette année chez Albin Michel, est la poursuite de ce fil qui ne lâche jamais la thématique du travail mais s'autorise de multiples incursions.

Refonder l’entreprise ?

Qu'est-ce que l'entreprise ? Tout le monde en parle mais que ce qu'elle désigne est multiple. « Refonder l'entreprise »,  (Seuil, La République des Idées, février 2012) le livre d'Armand Hatchuel et Blanche Ségrestin fera date. Il bouleverse bien des certitudes et remet les idées en place. Le questionnement qui forme l'ossature de ce travail de recherche est extrêmement ambitieux

Par |2018-12-17T10:15:04+01:0028 juin 2012|Mots-clés : , , , , , , |

Pour une nouvelle théorie de l’entreprise

Le mot est employé 10 fois, 30 fois par jour. Pour autant qu'est-ce qu'une entreprise ? Pourquoi employer le même mot pour désigner une EURL (entreprise uni-personnel), une PME de 20 personnes et Siemens (360 000 personnes dans le monde) ? Leur seul point commun est au croisement des trois marchés : le marché financier (il faut de l'argent pour faire fonctionner et développer), le marché des produits et des services (que l'on vend), et le marché du travail.

Par |2018-12-17T10:15:04+01:0028 juin 2012|Mots-clés : , , , , , |

De bon matin : descente aux enfers d’un banquier

Paul est un quinquagénaire plutôt sympathique, à la vie normale. Il n'est pas programmé pour devenir un meurtrier méthodique et résolu. Chargé d'affaires « entreprises et collectivités » dans une banque d'investissement et de commerce, il a eu son lot de bonheurs et de malheurs. Le film « De bon matin », tout en flashback, est entièrement construit sur cette alternance de bons et de mauvais souvenirs

Par |2019-05-16T14:24:06+02:0018 octobre 2011|Mots-clés : , , , , |