Ce n’est pas l’entreprise qu’il faut libérer ; c’est le travail

L'« Entreprise Libérée » se donne pour objectifs d'aplatir ou de latéraliser les pyramides hiérarchiques et de donner davantage de marges de manœuvre aux opérateurs et aux collaborateurs. L'intention me semble bonne, surtout dans un pays comme la France, dont la relation de travail est encore trop imprégnée de taylorisme, de hiérarchie et d'obéissance. Mais en revanche, plusieurs des moyens préconisés par l'« Entreprise Libérée » (ou certains de ses zélotes) sont dangereux. Car ce n'est pas l'entreprise qu'il faut libérer ; c'est le travail.