Vers une refonte salvatrice du syndicalisme européen ?
Chaque année à travers le monde - avec de notables exceptions comme le Labor day américain - le travail se fête le 1er mai. Le cru 2011 a été bien morose pourtant. Signe de faiblesse passagère ? Structurelle ? L'élection prochaine de Bernadette Ségol à la tête de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) pourrait dans ce contexte n'être pas anodine. Son point de vue sur l'Europe va peser. Il y va d'un saut qualitatif de tout le mouvement syndical : pour s'intégrer au plan européen et non plus seulement s'informer ou se coordonner. A travers l'état de santé de la CES, c'est celui de tout le syndicalisme européen, entendu ici comme la construction d'un mouvement transnational de défense des intérêts des travailleurs qui est en jeu