JobTeaser, dans son récent rapport de prospective « L’orientation professionnelle des jeunes en Europe » (parmi les auteurs : Tristan d’Avezac) fait quelques arrêts dans différents pays européens afin d’observer leurs politiques et dispositifs en termes d’orientation et mettre en avant les approches innovantes. Metis reprend pour ses lecteurs les parties consacrées à l’Allemagne, l’Écosse (très original) et la Finlande.
Paradoxe, contradiction ? Dans des sociétés où le « dégagisme » sévit à grande échelle, l'engagement lui se porte plutôt bien, et ce en particulier chez les jeunes. Il est même devenu une sorte de valeur, prisée autant dans le monde du social et du sociétal que dans le monde économique. Les petites lignes en bas de CV sont de plus en plus lues et il est de bon ton d'avoir un engagement social. Mais qu'est-ce que l'engagement aujourd'hui ? De quoi est-il porteur et comment s'exprime-t-il ? Qu'est-ce qui le différencie de celui d'hier ? Quelles questions pose-t-il ? Tentatives de réponses au terme de six mois de travaux menés par le Lab de l'engagement à Marseille.
Le livre de Tom Chevalier La Jeunesse dans tous ses Etats est passionnant. Il pose quelques questions essentielles aux différents Etats européens : à quel âge est-on citoyen bien sûr, mais aussi à quel âge perçoit-on telle ou telle allocation, comment sont financées les études, qui est aidé : la famille ou le jeune ? Selon les réponses, le parcours, l'entrée dans la vie active et dans la vie adulte a des couleurs différentes. Et cela dit beaucoup sur les sociétés.
Parce qu'en quelques mois ils n'ont sans doute pas beaucoup changé leur définition du bonheur, Metis vous invite à lire de nouveau ce papier qui raconte les résultats d'une enquête adressée aux jeunes.Lundi 8 décembre c'était « le Grand oral du bonheur » aux Grands Voisins, à Paris. Y était réunie une bonne centaine de jeunes (par jeunes, entendez 18-35 ans). Chacun avait, comme plus de 50 000 de leurs pairs, répondu entre septembre et octobre 2016 à une enquête en ligne d'un genre nouveau : « Que du bonheur - l'enquête qui te donne la parole ». L'idée de l'association Génération Cobayes et de son partenaire Domplus était de sonder cette génération, connaître ses aspirations et sa définition du bonheur et ainsi ouvrir le dialogue avec les décideurs politiques, bien souvent dans l'incapacité de la comprendre.
Les réformes vont bon train, souvent critiquées, mais assumées par le gouvernement comme cohérentes. Un grand nombre de ces réformes visent le modèle socio-économique qui nous caractérise. Il faudrait « changer de modèle social » entend-on, mais qu'est-ce à dire ?
Des jeunes désengagés, indifférents aux grandes causes, repliés sur eux-mêmes, prisonniers des réseaux sociaux, sans goût ni respect pour le travail... Metis a montré il y a peu l'inanité des rengaines déclinistes et autres catégorisations hâtives appliquées aux générations qui arrivent. Quand on offre aux jeunes de s'engager, ils sont au rendez-vous. C'est le constat que Yannick Blanc, Haut-Commissaire à l'engagement civique et Président de l'Agence du service civique, livre à Metis.
Pour favoriser cette transition entre l'école et l'emploi un peu stable qui est loin d'être simple, et dont la durée s'est allongée, de nombreuses initiatives, d'origine politique, ou privée, ou associative, essaient de marier la formation et le travail, l'engagement et les projets :
En travaillant sur ce dossier « Être jeune en 2018 », nous nous sommes tout à coup interrogés sur les parcours des jeunes autour de nous, les copains des uns, les enfants des autres. Voici quelques-uns des petits récits écrits dans la foulée de cette interrogation. Deux choses sont certaines. 1) Les parcours ne sont plus linéaires, organisés par des séquences prévisibles études/entrée dans la vie active/professionnalisation. 2) Donner aux jeunes au travers des « petits boulots » (d'étudiants ou non) une vision aussi indigne du travail est une horreur...
Un premier roman, prix des lecteurs Inter 2018. C'est un livre à lire et que l'on lit d'une traite : ce n'est pas qu'il s'y passe beaucoup de choses, ou alors des choses répétitives, ou alors assez ténues.
L'hystérie des différences générationnelles continue à sévir dans les entreprises. On nous présente les générations nouvelles sous des noms exotiques, la « génération Y » ou la Z, qui prend sa suite, les « digital natives », ou autres « millennials », en prétendant que ces jeunes sont fondamentalement différents de leurs aînés dans leur rapport au travail et à l'entreprise. C'est une profonde erreur, comme le montrent les 9 affirmations suivantes, issues des travaux des chercheurs et d'enquêtes récentes.
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