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par Courrier International

En grève depuis le 27 mai pour réclamer de meilleurs salaires, 1 900 ouvriers d’une unité de fabrication de pièces automobiles, propriété de Honda, refusaient de reprendre le travail.

travailleurchinois

Leur mouvement a contraint les quatre usines chinoises du constructeur automobile japonais à cesser leurs activités pendant deux semaines. Il dénonçaient de bas salaires (1900 yuans, 227€), des semaines de 60h. « l’absence de syndicats indépendants du pouvoir, aptes à servir les intérêts des salariés, pourrait mener à une escalade du conflit social », craignait le quotidien de Hong Kong South China Morning Post.

Le travail a repris le 2 juin, tandis que les syndicats négocient des hausses de salaires. Le China Daily se demande si cette grève est susceptible d’inaugurer un ère d’amélioration des conditions de travail. Il pose la question de la fin du travail peu rémunéré.

« C’est la fin du modèle de développement chinois comme « atelier du monde », nous avons besoin d’un nouveau modèle, plus humain et plus décent » a décrété Pan Yi, professeur de science sociales à Hong-Kong.

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