par Christophe Teissier
OCDE, Lobbyists, Government and public trust, Increasing transparency through legislation, vol.1, Novembre 2009
L’activité de lobbying n’est très certainement pas réductible au monde patronal, tant elle peut s’appliquer à des organisations ayant en charge la promotion d’intérêts les plus divers. La définition générique qui peut en être retenue (« mise en œuvre d’une revendication auprès des pouvoirs publics tendant à influencer, directement ou indirectement, la prise de décision ») n’est pourtant pas sans écho si l’on observe certaines formes d’organisation et d’action de ce qu’il est convenu d’appeler le patronat, en France comme en Europe. On pourra donc se reporter avec intérêt à cette publication de l’OCDE. Elle s’appuie sur le poids économique du lobbying dans certains secteurs et pays, qui conduit à assimiler cette activité à une véritable industrie. Comment garantir que le lobbying, utile quand il permet d’éclairer la puissance publique, ne conduise pas au développement de la corruption ? Cette interrogation générale est au coeur des publications de l’OCDE sur le sujet. Celle référencée ici a cependant pour principal intérêt d’explorer des tentatives nationales de réglementation du lobbying. On espère donc que le lecteur trouvera intérêt à en apprendre davantage des expériences de l’Australie, du Canada et des Etats-Unis mais aussi de la Hongrie, de la Pologne et du Royaume Uni.
L’ouvrage peut-être commandé depuis le site de l’OCDE. Un aperçu du document est accessible.
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