Les articles de Michel Weill
Économiste du travail
Parcours professionnel : chercheur à l’université Pierre Mendes-France de Grenoble puis au CEREQ; chargé de mission au Secrétariat Régional pour les Affaires Régionales (préfecture de région Rhône-Alpes); directeur de l’Agence régionale pour la valorisation sociale (ARAVIS) à Lyon, directeur de l’information et de la communication, puis directeur scientifique et DGA de l’ANACT.
Fonction représentative: mandat CFDT au CESER Rhône-Alpes; premier vice-président, puis président de la commission Orientation, Éducation, formation, parcours professionnels (2008-2017).
Ce qui me caractérise : besoin de lier l’action à la réflexion et vis-et versa ; franchisseur de frontières : on m’ a souvent qualifié de « à la fois » syndicaliste et patron; c’est toujours placé, ou on m’a placé, dans des postures de médiation sociale; régionaliste et décentralisateur convaincu.
Centres d’intérêt : tropisme pour l’Afrique et les questions de développement, aime refaire le monde, sans oublier la montagne, la photographie, les voyages !
Michel Weill est membre du comité de pilotage du club Convaincre-Rhône ; ce dernier a adhéré dès sa création au Pacte du pouvoir de vivre (PPV). À ce titre, il participe à l’animation du groupe local Lyon-Rhône. Les échanges qui y ont lieu et les initiatives qui y sont prises ne peuvent au sens étroit du terme être qualifiés de dialogue social. Mais la naissance même du PPV résulte du constat qu’il ne pouvait pas y avoir d’action sur les enjeux socio-écologiques sans lien avec des acteurs extérieurs à l’entreprise. Le social s’élargit inévitablement au sociétal… et prend de ce fait une dimension politique ! C’est ce que ce témoignage essaye de suggérer.
Michel Weill a participé à une enquête en région Auvergne-Rhône-Alpes sur la réalité du dialogue social dans les entreprises ayant, ou revendiquant, « un mode de gouvernance atypique ». L’idée est née en 2019 avant la crise sanitaire. Ce qui aurait pu être une contrainte est devenu une opportunité : qu’est devenu le dialogue social dans ces entreprises et en quoi ces formes de management, d’organisation et de gouvernance ont-elles permis de mieux résister à la crise sanitaire ? Il présente les points essentiels de cette enquête réalisée au sein de l’Association Réalité du Dialogue Social (RDS).
Dans le contexte de la pandémie, de retour de l’inflation et d’augmentation des carburants, mais aussi des tensions sur le marché du travail, des revendications salariales se font jour un peu partout en France. Metis a décidé de faire un zoom sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région française dont l’économie se caractérise entre autres par le poids de l’industrie et du tourisme, deux secteurs particulièrement sensibles en matière de recrutement. Michel Weill a interrogé Agnès Naton, secrétaire régionale de la CGT Auvergne-Rhône-Alpes.
Un an après le vote de la loi prolongeant et étendant l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) et alors que de nouveaux territoires sont habilités, Michel Weill a rencontré Christiane Demontès et Bertrand Foucher, deux acteurs clés de la Métropole Lyonnaise. Il fait le point sur les réalisations et les projets.
L’AFDET (Association française pour le développement de l’enseignement technique) vient de publier une étude sur l’impact de la loi de 2018 et des dispositions prises simultanément par le ministère de l’Éducation nationale pour le développement de l’apprentissage, avant les mesures conjoncturelles prises en raison de la crise sanitaire. Cette analyse précède la présentation de 7 propositions d’amélioration qui permettraient à l’apprentissage de mieux répondre aux attentes des jeunes ainsi qu’aux besoins des entreprises.
Certes l’adage dit « le travail c’est la santé », mais la littérature dominante sur le travail donnerait plutôt l’impression que c’est le chemin le plus court vers le pétage de plomb. Des discours récurrents reviennent à la surface affirmant la fin du travail, ou pour le moins qu’il n’y en aura pas pour tout le monde, justifiant pour certains la mise en place d’un revenu universel pour y pallier. Comme si en matière de transition énergétique ou de soins aux personnes, les besoins en travail, et donc en emplois, n’existaient pas…
L’apprentissage se développe fortement depuis deux ans. Mais surtout dans l’enseignement supérieur. Et le plus difficile est toujours d’avoir une approche globale des besoins du jeune. Metis en parle avec le responsable de l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF) qui regroupe les apprentis eux-mêmes.
Quel impact de la crise sanitaire que nous vivons depuis le mois de mars 2020 sur le comportement des acteurs de l’entreprise en matière de santé ? Y aura-t-il un impact durable ? Le réseau ANACT-ARACT porte avec les DIRECCTE un dispositif du ministère du Travail « Objectif reprise » financé par le fonds social européen. Nous avons interrogé Rémi Cottet, en charge de ce dispositif au sein de l’ARACT Auvergne-Rhône-Alpes, sur les enseignements qu’il tire des contacts qu’il a eu dans ce cadre avec les entreprises.
Ils ont fait leurs classes en école d’ingénieur, à l’INSA de Lyon, « l’école des clowns » comme ils aiment à l’appeler. Ils ont beaucoup appris mais ont choisi de changer de voie, de vie (professionnelle). Michel Weill s’est entretenu avec ces premiers de la classe devenus prof, agriculteur, menuisier…
Ulrich Mückenberger est enseignant-chercheur à l’université de Brême au sein de l’unité « dynamiques globales de développement des politiques sociales ». Il s’entretient avec Michel Weill pour Metis.
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