Vu de Marseille (2) – Ça pète et ça rouspète

Installé depuis quelques mois à Marseille, Victor Castellani poursuit pour Metis ses chroniques sur les questions sociales et sociétales perçues dans ou à partir de la cité phocéenne. Lumineuse, chaotique et sauvage, la ville a tout de quoi ébahir, enchanter et énerver.

Le droit à l’optimisme !

Il y a quelques semaines, Metis publiait un dossier « Combien de France dans le pays de France ? » avec des articles de Louis Gallois, Thierry Pech, Martin Richer, Pierre Veltz...La question est plus que jamais d'actualité en ces temps d'élections (suite en juin). Alors évidemment entre les deux tours des élections présidentielles, il était facile de faire des titres « Macron-Le Pen : les deux France ». Oui mais lesquelles ?

Le tabou électoral sur le travail de demain

Jamais, une élection n'aura véhiculé des représentations aussi hétérogènes de la relation au travail et du modèle de société qui en découle. Jusqu'ici, ce qui démarquait les candidats, c'étaient les solutions qu'ils préconisaient pour créer plus d'emplois et réduire de la sorte le chômage : via l'offre, pour la droite, via la demande et le partage du temps de travail pour la gauche. Ce vieux clivage est en train de voler en éclats. Pas seulement parce qu'une partie de la gauche se serait ralliée aux thérapies de l'offre. Mais aussi, plus profondément, parce que le bouleversement numérique, et la lecture qu'on fait de son impact est là, en arrière-plan des programmes, comme jamais jusqu'ici. Il constitue l'un des éléments différenciant parmi les plus forts aujourd'hui. Metis reprend avec son autorisation l'article de Olivier Passet, Directeur des synthèses Xerfi, qui présente les positions en rupture des différents candidats

Par |2024-02-13T10:15:00+01:006 février 2017|Mots-clés : , , , , , , , , , , , , |