Pourquoi les protestations de rue ne marchent pas

Les protestations de rue sont au rendez-vous. De Bangkok à Caracas, de Madrid à Moscou, pas une semaine ne s'achève sans qu'une foule massive prenne le contrôle d'un espace public dans l'une des plus grandes villes du monde. Les motifs des protestations concernent des causes diverses : transports publics trop coûteux, mauvaise politique de l'éducation, destruction d'un espace vert, abus policiers... Les photos aériennes des marches anti-gouvernementales présentent régulièrement une foule intimidante réclamant le changement avec fureur. Mais, il est surprenant que ces mouvements n'aboutissent qu'à si peu. La fervente énergie politique mobilisée par les foules est extrêmement disproportionnée par rapport aux résultats de ces manifestations. Metis reprend, en le traduisant, un article publié par le site américain The Atlantic.

Quand les entreprises s’intéressent aux potins de bureau sur la Toile

A l'ère des médias sociaux, les entreprises ont dû se faire une raison : elles ne peuvent pas empêcher leurs employés de publier des indiscrétions sur Facebook ou Instagram et de médire par tweets interposés. La toile a même créé des endroits dédiés où les gens peuvent échanger des potins dans le plus strict anonymat. Ainsi, Glassdoor (« porte en verre »), où plus de 27 millions d'internautes ont posté des informations sur leurs employeurs. Ou encoreWhisper and Secret (« chuchotement et secret ») qui répand des rumeurs sur les start-ups, les affaires, les patrons ...

Par |2018-12-17T10:16:54+01:004 mai 2015|Mots-clés : , , , , , , , , |