Un vrai boulot : nettoyeur du web

Twitter et Facebook viennent de supprimer les messages de Trump, reconnaissant que les réseaux dits sociaux peuvent véhiculer le pire et le meilleur. Mais pour faire du commerce et attirer des clients, les plateformes et autre GAFAM ne souhaitent pas que des contenus pourris, haineux, ou pornographiques viennent polluer les messages et les images qui vantent des produits. C’est pour faire ce nettoyage qu’est née la fonction de « modération commerciale ». C’est le mérite des chercheurs américains et notamment Sarah T. Roberts dans son livre Derrière les écrans – Les nettoyeurs du Web à l’ombre des réseaux sociaux, que d’aller enquêter derrière les écrans sur ces nouveaux boulots.

La double face d’Internet

Un grand, immense merci, à Dominique Cardon : son livre Culture numérique qui trace aussi bien l’histoire d’internet que celle du web, cet étrange mélange d’héritage militaire et d’aspiration à la liberté, qui relativise les bons et les mauvais effets des réseaux sociaux, qui décortique les différents critères de classement de Google, de la vulgaire réputation à la désirée autorité méritocratique, est une réussite. D’abord, j’ai tout compris, ce qui est en soit une prouesse ! Ensuite cette lecture fait réfléchir.

Internet et marché du travail : ça bouge, mais pas dans le sens attendu

À l'heure où les plates-formes numériques sont devenues le canal courant de tant de mises en relation, des taxis aux rencontres amoureuses en passant par l'échange de services, il paraît aller de soi qu'Internet a bouleversé aussi l'intermédiation sur le marché du travail. Socio-économiste spécialiste du champ, Yannick Fondeur montre que la réalité est plus compliquée.

Que devient le travail dans l’économie digitale ?

Le document de travail de Patricia Vendramin et Gérard Valenduc à l'origine de cet article est publié par l'Institut syndical européen (European Trade Unions Institute), un centre de recherche et de formation de la Confédération Européenne des syndicats (CES). L'Institut a demandé à deux professeurs-chercheurs de faire le point sur l'impact des technologies digitales sur le travail

Quand ça déconnecte grave !

A Metis, on déconnecte parfois ! Comme c'est le cas pour beaucoup d'entre vous cet été. Ca fait du bien aux neurones, ça nous permet d'aller au-delà de nos écrans multiples, de découvrir de nouveaux horizons, de faire autre chose ... ou de ne rien faire du tout ! Mais il y a déconnexions et déconnexions. La tentation était forte de parler de la Finlande, de son "revenu de base" et de tout ce qui bouge dans certains coins de la planète en matière de revenus et de protection sociale. Mais la sagesse, matinée d'un peu de paresse, nous a incité à y surseoir afin de mieux y revenir plus tard.

Unions 2.0 : Le syndicalisme à l’ère du numérique (suite)

Quel syndicalisme à l'ère du numérique ? Martin Richer livre pour Metis ses analyses. Dans son premier article, il montrait que les syndicats étaient absents de la Toile, et affirmait qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Aujourd'hui, il revient sur la génération dite Y, le syndicalisme de service, et la transformation des syndicats.

Occupation des places : une démocratie de plein air ?

Plus que jamais, les mouvements contestataires empruntent des voies nouvelles pour réinventer des règles de vie collective où les leaders politiques et les inégalités sociales n'ont pas de place. En manque d'air, la protestation classique animée de meetings et de pétitions se renouvelle et consacre l'occupation prolongée des places. En fers de lance, Internet et les réseaux sociaux sont massivement mobilisés pour contester la légitimité des informations secrètes. Jean Marie Bergère avait livré l'année dernière pour Metis son analyse de cette nouvelle forme de protestation fondée sur l'occupation des places.

Unions 2.0 : le syndicalisme à l’ère du numérique

Face à l'affaiblissement aigu de l'action des organisations syndicales en France, la diffusion des technologies numériques peut se présenter comme une précieuse opportunité. Bien que le syndicalisme 2.0 puisse être porteur de renouveau, nombreuses sont aussi les menaces qu'il fait planer sur son évolution. A cette dualité de scénarios possibles sont associées des pistes d'actions et de réflexion, qui décideront de la renaissance ou du déclin du syndicalisme en France. Martin Richer livre pour Metis son analyse du syndicalisme à l'ère numérique. Dans un premier temps, il démontre en quoi les syndicats sont absents de la toile, là où pourtant se joue leur avenir, et affirme qu'il leur serait salutaire de s'adapter aux formes de protestation qui mutent. Retrouvez la suite de l'analyse de Martin Richer dans votre newsletter du 16 Juin 2015.

Quand les entreprises s’intéressent aux potins de bureau sur la Toile

A l'ère des médias sociaux, les entreprises ont dû se faire une raison : elles ne peuvent pas empêcher leurs employés de publier des indiscrétions sur Facebook ou Instagram et de médire par tweets interposés. La toile a même créé des endroits dédiés où les gens peuvent échanger des potins dans le plus strict anonymat. Ainsi, Glassdoor (« porte en verre »), où plus de 27 millions d'internautes ont posté des informations sur leurs employeurs. Ou encoreWhisper and Secret (« chuchotement et secret ») qui répand des rumeurs sur les start-ups, les affaires, les patrons ...

Par |2018-12-17T10:16:54+01:004 mai 2015|Mots-clés : , , , , , , , , |

L’ère post-carbone sera coopérative

Jeremy Rifkin dans son livre « La troisième révolution industrielle » nous invite à sortir de « l'accumulation de projets pilotes et de programmes en silo » et à poser la question écologique en des termes très larges. Il ne s'agit pas de substituer le lyrisme des révolutions à la tiédeur des transitions et des réformes graduelles. La possibilité d'une troisième révolution industrielle (TRI dans le texte) viendra du mariage des énergies renouvelables avec l'autre événement majeur de notre période historique: l'internet.

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