« Un pognon de dingue »2019-10-07T14:07:42+02:00

« Un pognon de dingue »

Les allocations et aides sociales sont nombreuses et compliquées dans nos pays européens  et engagent des milliards d’euros : faut-il tout simplifier en créant un « revenu universel d’activité », le RUA ? Qui sont ceux qui accompagnent les personnes sans travail ? On dit : « le travail ne paie pas » : faut-il se tourner vers l’Etat ou vers les employeurs ? Revenus du travail et revenus de solidarité : et si on pouvait tout simplement vivre de son travail ? Metis ouvre le dossier.

Travailleurs sociaux et conseillers emploi : même combat ?

Nicola Düll et Danielle Kaisergruber ont participé à un programme européen visant à évaluer des exemples de pays ayant fusionné ou cherché à rapprocher les services publics de l’emploi et les services qui accompagnent les personnes percevant des minimas sociaux, de type RSA. Elles ont, dans ce cadre, travaillé sur l’étude pays France et Nicola a participé à la coordination de l’ensemble du programme. En présentant en novembre 2019 ce programme, nous écrivions pouvoir « en tirer quelques leçons intéressantes à la veille de la création d’un service public de l’insertion ». Dans l’hypothèse très probable d’une intégration de ce SPIE naissant au sein de France Travail en gestation, ces leçons sur l’accompagnement global des personnes très éloignées de l’emploi, n’en ont que plus de pertinence.

Compétences et inclusion : la règle de trois ne suffit pas

La lutte contre la pauvreté et la précarité passe aussi par l’accès à l’emploi. Plus facile à dire qu’à faire. Comment favoriser et accompagner des parcours positifs de construction de nouvelles compétences, d’inclusion et d’insertion professionnelle ? Quelle part y prend la formation, et quel type de formation ? Jean-Marie Marx, actuel président de l’AFPA, Haut-Commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi de juillet 2018 à octobre 2020, avait répondu en novembre 2019 aux questions de Jean-Louis Dayan pour Metis.

Revenu universel d’activité et Service public de l’insertion

En 2019, Olivier Noblecourt est Délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Il est en charge de piloter le déploiement de la stratégie pauvreté présentée par le Président de la République le 13 septembre 2018.  Il organise deux concertations, l’une sur le revenu universel d’activité (RUA) censé regrouper a minima le RSA, la prime d’activité et les aides au logement, l’autre, avec Jean-Marie Marx, Haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi, sur la création du service public de l’insertion, (SPIE), garant d’un accès universel aux droits et d’un accompagnement tourné vers l’emploi. Il avait répondu pour Metis aux questions de Danielle Kaisergruber. Il est intéressant de relire ses propositions au moment de la création de France Travail.

Embauches, mises en situation professionnelles et parcours d’insertion

« Pour l’insertion par l’activité économique, nous porterons à 240 000 le nombre de contrats, il y en a aujourd’hui 140 000 », Emmanuel Macron le 13 septembre 2018.

Booster territorial, une nouvelle approche du travail social

Ismail Rahoui a 27 ans. Basé à Tarascon sur Rhône, il est l’un des trois « boosters territoriaux » recrutés par Impact jeunes, un programme innovant porté par les Apprentis d’Auteuil dans les Bouches du Rhône. Il nous parle de ce nouveau métier qui articule le social et le territorial.