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Catherine Ashton

Les chefs d’Etats et de gouvernement des 27 viennent de désigner l’actuel premier ministre belge, Herman Van Rompuy, et la commissaire, britannique, au commerce, Catherine Ashton aux postes de président(e) et de haut représentant(e) pour les affaires étrangères de l’Union. 

Les premières réactions des médias européens sont soit sceptiques soit carrément hostiles. Ei si la parité ne sort pas perdante de ces décisions, qui doivent encore être validées par le Parlement Européen, l’on est d’abord tenté de s’interroger. Sur le processus et ses critères plus qu’opaques. Mais surtout sur le signe envoyés par les Etats-membres: ne confirme-t-il pas le délitement de la volonté européenne, pour ne pas parler de sa dimension sociale toujours en panne ? Ou encore le souci des Etats, à commencer par les plus grands d’entre eux, d’avoir une Union qui ne leur fasse aucune ombre ?  N’y at-il pas là confimation de la fin du projet européen, lourde de conséquences à l’heure de la globalisation et d’un centre de gravité mondial qui s’est déplacé vers l’Asie et le Pacifique ? Soyons prudents toutefois et faisons bénéficier ces deux personnalités du bénéfice du doute. L’histoire ne manque pas d’exemples de choix de ce genre où des inconnu(e)s ont su créer la surprise et devenir des leaders de premier plan.

 

 

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