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par Christophe Teissier

B. Brière, L’observation sociale, outil de l’amélioration de la performance sociale, document de travail, n°1.09, IRES, septembre 2009

 

Ce document de travail est le résultat d’une étude exploratoire menée par l’IRES dans quatre entreprises et deux ministères de juin à septembre 2008. Fondée essentiellement sur des entretiens et une analyse documentaire, elle porte sur des modalités particulières de réduction de la conflictualité sociale au sein des organisations, rassemblées sous la notion d’observation sociale. Bien que sa définition ne soit pas véritablement stabilisée, on peut dire, à l’instar de Jacques Igalens, que l’observation sociale est « un processus permanent dont l’objectif est de comprendre le fonctionnement, les mécanismes,  les moteurs et les dysfonctionnements de l’organisation ». Il s’agit principalement pour l’auteur de décrire l’existant (au sein des organisations retenues) et d’envisager, de manière prospective, les améliorations possibles pour mieux prévenir et réguler la conflictualité. Les motivations à l’origine du recours à  des dispositifs d’observation sociale sont présentées en premier lieu. Suit une analyse des choix stratégiques opérés dans les organisations terrains de l’étude qui permet notamment d’envisager le rôle des DRH et la question des liens entre ces dernières et  les organisations syndicales. La troisième partie est ciblée sur l’utilisation qui est faite de l’observation sociale (objectifs stratégiques ; outils, productions). C’est enfin la problématique de l’évaluation de ces démarches qui est abordée, permettant de questionner leur utilité.

Les conclusions relèvent la diffusion de l’observation sociale comme véritable technique de gestion managériale visant à améliorer la performance de l’organisation. Elles soulignent néanmoins la faible implication des organisations syndicales dans ces démarches.

 

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