La ruche qui dit oui ! Ou quand les plates-formes réconcilient la ville et la campagne  

Créée en 2010 pour mettre en relation directe producteurs ruraux et consommateurs urbains, « La Ruche Qui Dit Oui ! » se veut plus qu'une plate-forme d'intermédiation. Elle affiche l'ambition d'améliorer la chaîne alimentaire tout du long : des conditions de travail des agriculteurs aux comportements d'achat des clients, en passant par la qualité et la traçabilité des produits. La start-up a connu un développement rapide, avec aujourd'hui 850 ruches ouvertes dans toute la France et ailleurs en Europe, 5 000 producteurs, 135 000 consommateurs et 100 salariés employés par la « Ruche-mama », tête de réseau. Diététicienne de son état, Florence Servas-Taithe consacre aussi beaucoup de son temps à la Ruche locale qu'elle a montée en 2011 dans le nord du 18e arrondissement. Elle a bien voulu livrer en janvier 2017 pour Metis un portrait situé du « système Ruche »

Retrouver confiance en soi par le travail de la terre

Les Jardins de Cocagne associent l'idée de circuits courts et la problématique des chantiers d'insertion pour des personnes le plus souvent allocataires du RSA. Catherine Specklin a été pendant 20 ans directrice d'un, puis de deux jardins d'insertion, appartenant au Réseau Cocagne. Voici son parcours et son expérience

Vers une nouvelle relation entre la terre, le capital et le travail

Le modèle de l'agriculture familiale à la française a longtemps été caractérisé par la réunion entre les « mêmes mains » de la terre, du capital et de la force de travail. Comment évolue ce modèle aujourd'hui ? De nouvelles relations capital/travail, le développement d'un côté de la prestation de services agricoles, de l'autre du recours à un salariat « de flexibilité » font évoluer ce modèle historique partout dans le monde. Metis présente des extraits d'un article très complet d'Hubert Cochet, professeur d'agriculture comparée à AgroParisTech :

Les risques de l’intelligence artificielle

L'émergence d'une nouvelle technologie porte toujours l'espoir d'un monde meilleur. L'intelligence artificielle atteint un niveau de puissance qui fait supposer qu'à court terme elle va pouvoir remplacer l'intelligence humaine dans certains processus de décision et dans ses compétences de communication : ce que met en scène le système Watson d'IBM. Mais derrière cette opportunité bien tentante se profile le risque d'une perte d'engagement et d'éthique pour les acteurs. Denis Bismuth, fondateur du cabinet Métavision, s'interroge sur le mariage (contre nature ?) de l'intelligence artificielle et de l'agriculture : quand l'expertise cherche à remplacer l'expérience

Terre de Liens plaide pour un foncier solidaire

Qui possède la terre ? Terre de liens est une initiative pour expérimenter un rapport original à la propriété foncière. Nous reproduisons ici l'article de Chrystèle Bazin issu de Solidarum, qui en explique le fonctionnement : via de l'épargne solidaire et des collectes de dons, Terre de Liens achète des fermes et les loue à des agriculteurs qui s'engagent à pratiquer en France une culture biologique et paysanne. Cette pratique d'un foncier solidaire interroge notre rapport à la propriété et au sol, mais elle permet aussi un accompagnement fort de jeunes agriculteurs et inscrit les pratiques paysannes dans une démarche de solidarité sociale à moyen et, surtout, long terme. Terre de Liens a aussi été l'un des cas présent lors de la journée Sharers & Workers de Marseille en septembre 2016