Peu d'accords de « compétitivité » ont été signés en France, après la possibilité qui en a été ouverte par l'accord des partenaires sociaux (ANI du 11 janvier 2013), reprise dans la loi sur la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013. Les constructeurs automobiles eux s'en sont servis, comme PSA et Renault dès 2013, alors qu'ils étaient dans une situation économique difficile, tout particulièrement pour leurs usines françaises. Trois ans plus tard et en bien meilleure situation, on vient de le vérifier avec le rachat d'Opel par PSA, les deux groupes ont négocié à nouveau et signé chacune un nouvel accord, PSA en juillet 2016, Renault le 13 janvier 2017. Cet accord Renault est largement majoritaire, signé par la CGC (32 % aux dernières élections), la CFDT (20,4 %) et FO (12,8 %).