« Nous ne sommes pas une couveuse d’entreprises mais une mutuelle de travail »

Après avoir recueilli le témoignage d'une coopératrice de Coopaname, Metis a rencontré Noémie de Grenier, sa co-directrice. Ce qu'elle nous dit de la philosophie, du fonctionnement et des perspectives de cette coopérative parisienne d'activité et d'emploi (CAE) intéresse tous ceux qui recherchent des alternatives au dilemme travail salarié/travail indépendant.

Coopérative d’activité et d’emploi : « Je n’étais pas très convaincue au début… »

Après s'être multipliées spontanément depuis 20 ans, les coopératives d'activité et d'emploi (CAE) ont acquis une existence légale avec la loi sur l'économie sociale et solidaire du 31 juillet 2014. Elles offrent un cadre d'exercice collectif à des professionnels souhaitant développer leur propre activité tout en bénéficiant de l'appui d'une infrastructure commune et du statut de salarié. Cela dans le respect des principes coopératifs :

Tous co-workers !

Qu'y a-t-il de commun entre un web designer, un photographe, un apiculteur, un couvreur-zingueur, un avocat, un coiffeur itinérant, un assistant maternel ? Ils peuvent tous être homme ou femme, bien sûr, mais beaucoup d'entre eux exercent (légalement) leur activité sans être salariés. En France, en 2012, un peu plus de 11% des actifs occupés, tous secteurs confondus, sont qualifiés de « non salariés ».