Un dialogue social difficile à construire entre Peugeot et IG Metall d’Opel

Manifestement, la direction de Peugeot a beaucoup de mal à s'adapter au dialogue social à l'Allemande. Après un bras de fer sur les questions d'emplois et de salaires durant l'hiver pour aboutir à un accord plutôt favorable au syndicat allemand IG Metall, les dirigeants de Peugeot envisageraient de vendre une partie du centre de recherche d'Opel considéré comme une « perle d'Opel » et son identité « made in Germany ». De quoi agacer le dirigeant du Betriebsrat (équivalent du CSE) de Rûsselsheim alors cette question n'avait pratiquement pas été évoquée lors du rachat de la marque. Retour sur un conflit qui montre que le consensus à l'allemande n'est pas spécialement un fleuve tranquille !

Par |2019-07-15T11:09:46+02:0017 septembre 2018|Mots-clés : , , , , , , |

L’accord de compétitivité Renault, un accord positif pour l’emploi

Peu d'accords de « compétitivité » ont été signés en France, après la possibilité qui en a été ouverte par l'accord des partenaires sociaux (ANI du 11 janvier 2013), reprise dans la loi sur la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013. Les constructeurs automobiles eux s'en sont servis, comme PSA et Renault dès 2013, alors qu'ils étaient dans une situation économique difficile, tout particulièrement pour leurs usines françaises. Trois ans plus tard et en bien meilleure situation, on vient de le vérifier avec le rachat d'Opel par PSA, les deux groupes ont négocié à nouveau et signé chacune un nouvel accord, PSA en juillet 2016, Renault le 13 janvier 2017. Cet accord Renault est largement majoritaire, signé par la CGC (32 % aux dernières élections), la CFDT (20,4 %) et FO (12,8 %).