L’accord de compétitivité Renault, un accord positif pour l’emploi

Peu d'accords de « compétitivité » ont été signés en France, après la possibilité qui en a été ouverte par l'accord des partenaires sociaux (ANI du 11 janvier 2013), reprise dans la loi sur la sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013. Les constructeurs automobiles eux s'en sont servis, comme PSA et Renault dès 2013, alors qu'ils étaient dans une situation économique difficile, tout particulièrement pour leurs usines françaises. Trois ans plus tard et en bien meilleure situation, on vient de le vérifier avec le rachat d'Opel par PSA, les deux groupes ont négocié à nouveau et signé chacune un nouvel accord, PSA en juillet 2016, Renault le 13 janvier 2017. Cet accord Renault est largement majoritaire, signé par la CGC (32 % aux dernières élections), la CFDT (20,4 %) et FO (12,8 %).

Portraits de travailleurs. Comprendre la qualité de vie au travail

Une précédente note de la Fabrique de l'Industrie, « La qualité de vie au travail : un levier de compétitivité » mettait l'autonomie au cœur de la qualité de vie au travail et concomitamment au cœur de la performance. Il s'agit cette fois, en exploitant les données de l'enquête DARES « Conditions de travail », de dresser les portraits-types des travailleurs en fonction des « déterminants objectifs et subjectifs de la qualité de vie au travail ». Logiquement la relation hiérarchique, envers de l'autonomie, y joue un rôle essentiel.

Les robots vont-ils tuer l’emploi ?

Des robots destructeurs d'emplois ? Pas toujours ! Bien que l'étude du cabinet Roland Berger affirme que les robots seront responsables de la suppression de 3 millions de postes en France, il s'avère que les robots permettent aux entreprises de gagner en compétitivité et d'augmenter leur productivité... Conséquence : le surcroît d'activité crée de l'emploi !

Par |2018-12-17T10:16:58+01:0023 mai 2016|Mots-clés : , , , , , |

Réformes du marché du travail en Europe

Le Conseil d'Orientation pour l'Emploi publie un  rapport sur les réformes du marché du travail. Il dresse un panorama détaillé des réformes mises en œuvre en Europe ces dernières années, notamment dans dix pays européens.

Logement et sécurisation des mobilités géographiques 

Alors que le taux de chômage ne cesse de battre des records et que la France semble ne pas se remettre de la crise sans précédent de la fin des années 2000, une succession de rapports officiels appellent à une plus grande mobilité des actifs pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et la compétitivité du pays. La thématique largement reprise dans le monde politique des « emplois vacants » vient appuyer ce diagnostic : il y aurait en France des centaines de milliers d'emplois vacants prêts à être pourvus si les salariés acceptaient de se montrer plus mobiles. Thomas Sigaud, chercheur en sociologie, analyse pour Metis les enjeux de la mobilité géographique des salariés en France.

Union Européenne : ce sur quoi le patronat insiste

A l'aube du mandat de la Commission Juncker et du nouveau Parlement Europeén, quelles sont les attentes du patronat ? Anna Kwiatkiewicz, représentante de la confédération patronale polonaise Lewiatan à Bruxelles, nous parle des défis qui attendent les entreprises et l'Europe. 

La reprise allemande, un miracle chinois ? 

Lors de la rencontre mensuelle des Economistes Atterrés, quatre économistes venant des deux côtés du Rhin ont discuté, le 16 janvier, la performance de l'Allemagne en matière de compétitivité et d'emploi. Les participants au débat ont notamment débattu des spécificités du modèle allemand, de sa mutation après les réformes Schröder, de leurs contributions à la reprise rapide de la crise et des leçons à en tirer pour la France et l'Europe.

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