Un dialogue social difficile à construire entre Peugeot et IG Metall d’Opel

Manifestement, la direction de Peugeot a beaucoup de mal à s'adapter au dialogue social à l'Allemande. Après un bras de fer sur les questions d'emplois et de salaires durant l'hiver pour aboutir à un accord plutôt favorable au syndicat allemand IG Metall, les dirigeants de Peugeot envisageraient de vendre une partie du centre de recherche d'Opel considéré comme une « perle d'Opel » et son identité « made in Germany ». De quoi agacer le dirigeant du Betriebsrat (équivalent du CSE) de Rûsselsheim alors cette question n'avait pratiquement pas été évoquée lors du rachat de la marque. Retour sur un conflit qui montre que le consensus à l'allemande n'est pas spécialement un fleuve tranquille !

Par |2019-07-15T11:09:46+02:0017 septembre 2018|Mots-clés : , , , , , , |

Automobile en Allemagne : la place cruciale des sous-traitants

En 2009, General Motors avait failli céder Opel à l'équipementier canadien Magna provoquant un tollé dans le monde de l'automobile allemand. Volkswagen avait du menacer Magna de ne plus faire appel à lui comme sous-traitant. Cet épisode prouve que la concurrence existe sur toute la chaîne de sous-traitance, surtout quand le fournisseur est de taille à défier son donneur d'ordre. Trois experts allemands de PCG-Consult ont disséqué ces rapports de force