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par Cécile Jolly

Le 25 mars, le traité de Rome aura cinquante ans. Pour célébrer cet anniversaire dans la capitale allemande de la présidence actuelle de l’Union européenne, les Etats membres signeront une déclaration dite de Berlin qui ne devrait pas se contenter d’un bilan mais dresser également un avenir à l’Europe, voire un nouvel élan. Le contenu de cette déclaration a été l’objet d’un intense lobbying des Etats membres et des acteurs sociaux et civils pour y voir figurer leurs préoccupations. La confédération européenne des Syndicats (CES) n’a pas été en reste et a rendu publique le 5 mars une déclaration dans laquelle elle réclame la reconnaissance du « poids adéquat » de l’Europe sociale. Elle plaide pour un agenda communautaire ambitieux en matière sociale qui passe aussi bien par des réformes institutionnelles, notamment le maintien de la Charte des droits fondamentaux qui faisait partie du Traité constitutionnel mis en échec par le non français et hollandais, que par la mise en place de normes minimales, issues d’une combinaison d’instruments législatifs et contractuels. La CES apporte également son soutien à la déclaration des ministres du Travail de huit États membres qui s’est prononcé en faveur de la flexicurité et d’un meilleur équilibre entre liberté économique et droits sociaux. A la date d’aujourd’hui, silence radio du côté des candidats à la présidentielle française.

Cécile Jolly

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