L’Estonie pourrait être le premier pays balte à rejoindre la zone euro, elle remplit en effet tous les critères de Maastricht et la Commission a donné son feu vert.
Rappelons que la dette grecque s’élève à 115,1 % du PIB. Pour l’Italie, c’est 115, 8 %. La dette de la France est de 77, 6%, celle du Portugal est de 76,8% et celle de l’Espagne de 53,2%.
On fait pire, 200% pour le Japon. Les Etats-Unis se situent à 80%.
L’Estonie, gérée selon des principes très libéraux se sort plutôt bien de la crise, en tout cas du point de vue des économistes. Très exportatrice, elle a vu son PIB se contracter de 14% en 2009 mais rebondir fortement depuis. Sa production industrielle a augmenté de près de 10% entre février et mars 2010. Son déficit public n’atteint que 1,7% du PIB. Sa recette : orthodoxie budgétaire, baisse des dépenses publiques, lutte contre la corruption.
Le coût social de ces bonnes performances est loin d’être négligeable, baisses des salaires et taux de chômage à 11%.
L’Estonie souhaite rejoindre la zone euro malgré la crise sévère qui la touche. Le rêve européen fonctionne toujours.
Faut-il pour autant élargir maintenant la zone euro, les Etats concernés sont partagés sur la question. En tout cas l’Estonie ne risque pas de participer à la crise des dettes souveraines.
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