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Prenant acte de l’échec des politiques de l’emploi à l’égard des jeunes dans la majeure partie des Etats membres, les eurodéputés font la promotion d’une « garantie européenne pour la jeunesse », qui donnerait à chaque jeune le droit à un travail, un contrat d’apprentissage ou une formation à l’issue d’une période de chômage maximale de 4 mois.

 

jeune

5,5 millions des moins de 25 ans étaient inscrit au chômage en décembre 2009, soit un taux de 21,4 %, le double de celui de l’ensemble des travailleurs, assène la résolution du Parlement européen du 6 juillet 2010 sur la promotion de l’accès des jeunes au marché du travail, le renforcement du statut des stagiaires, du stage et de l’apprenti (2009/2221(INI)).

 

« Les jeunes ont peu de chance de trouver un emploi permanent régulier. Ils intègrent principalement le marché du travail via des emplois atypiques, très flexibles, incertains et précaires (temps partiel marginal, emploi temporaire ou à durée déterminée, etc.), et la probabilité qu’il s’agisse d’un tremplin vers un emploi permanent est faible ».

 

Aussi le Parlement demande au Conseil et à la Commission « de se mettre d’accord pour fournir de nouveaux outils de gouvernance et d’information améliorés pour les travaux relatifs à l’emploi des jeunes ». Il propose de créer un groupe de travail européen permanent pour les jeunes (incluant des organisations de la jeunesse, les États membres, la Commission, le Parlement et les partenaires sociaux) dans le but de contrôler l’évolution de l’emploi des jeunes, de permettre la mise en place de politiques transversales, de partager les exemples de meilleures pratiques et d’instaurer de nouvelles politiques.

 

Voir le détail de la résolution du Parlement européen

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