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Dans l’après-midi du dimanche 31 août 1980, un homme moustachu apparaît, en direct, sur les écrans de la télévision polonaise. Des millions de Polonais découvrent le visage de Lech Walesa.

 

solidarnosz

Il signe avec un gigantesque stylo bille, ce qui rend la scène irréelle, le premier accord de l’histoire d’un régime socialiste, qui donne aux ouvriers le droit de s’organiser librement en syndicats en dehors du contrôle du parti. Avec une étonnante assurance, Walesa célèbre une victoire obtenue « sans la moindre violence », et annonce que l’essentiel est acquis, « ces syndicats libres autogérés sont notre garantie pour l’avenir« . Ce qui n’a pu être obtenu cette fois-ci le sera bientôt.

 

Le 31 août 2010, Solidarnosz fêtait son 30ème anniversaire. Lech Walesa a refusé d’assiter aux festivités. Alors que la création du premier syndicat libre en pays communiste a été un événement majeur pour la Pologne, l’Europe et le monde entier, annonciateur de la fin des « pays socialistes », qu’en reste aujourd’hui ? Un syndicat doté d’une influence particulière ? Un essaimage à travers des partis politiques, dont beaucoup apparaissent comme conservateurs et populistes ? Un mouvement qui n’a plus de raison d’être dans la Pologne d’aujourd’hui ? Toutes ces questions ont fait l’objet de multiples entretiens et commentaires parus dans presse polonaise que le site Presseurop a résumé.

 

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