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par Albane Flamant

Le 25 février, le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) publiait le résultat de son étude sur l’éloignement des femmes du marché du travail français. Sans grande surprise, on retrouve en tête des déterminants de l’activité professionnelle féminine la composition familiale et le niveau de diplôme. Ce qui surprend plus, c’est par exemple le nombre de femmes sans diplôme entre 20 et 29 ans se retrouvant sans emploi (plus de 71% en 2011, contre 48% des hommes du même âge).

 

S’il y a un grand sujet dans cette étude, ce sont les enfants et les conséquences qu’ils impliquent pour leur mère. Il y a bien sûr les coûts de leur garde, et ses aspects pratiques qui demandent des heures de travail flexibles et une infrastructure conséquente. Mais le combat des jeunes mères débute avec leur grossesse, et les discriminations qu’elle peut impliquer sur le lieu de travail. Les conditions offertes par les employeurs en France semblent maintenir contre leur volonté une partie de la population féminine éloignée du marché du travail.

 

L’étude se préoccupe également des dix métiers les plus féminisés. Non seulement emploient-ils près de 45% des femmes au travail, mais ils se caractérisent également par une préférence pour le temps partiel et de faibles demandes quant à la nature des qualifications de leurs employées.

 

Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici.

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