Quinze ans après Gérard Depardieu pour son rôle de Cyrano, Vincent Lindon réussi le doublet gagnant. Consacré le 24 mai dernier par le prix d’interprétation masculine à Cannes pour sa troisième collaboration avec Stéphane Brizé, l’homme a été sacré meilleur acteur par le comité des Césars, vendredi, pour son interprétation de Thierry Taugourdeau dans « La loi du marché ».
Nommé dans cette même catégorie par 5 fois aux Césars pour ses rôles dans « La crise », « Ma petite entreprise », « Ceux qui restent », « Welcome » et « Quelques heures de printemps », il lui aura fallu attendre d’enfiler le costume de Thierry – un de ceux « qui ne sont pas toujours considérés à la hauteur de ce qu’ils méritent », « citoyens un peu laissés pour compte » … à qui il avait, avec émotion, dédié sa Palme en mai – pour décrocher les premiers prix de sa carrière.
Sorti en salle le 19 Mai et célébré par près d’un million d’entrées, ce film – sur la vie d’un ex-syndicaliste qui, après des mois de chômage, trouve un emploi de vigile dans un supermarché – a su rencontrer le public, les critiques, les jurys. Metis vous propose de revenir sur l’analyse que Jean-Marie Bergère, aux avant-postes, avait réalisé en juin dernier.
Dans la même veine :
– On a déjà parlé de Vincent Lindon chez Metis, La politique : régler le problème de la haine : retour sur » Pater « , » L’exercice de l’État » et » Les marches du pouvoir «
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