ENTRETIENS
Sur le terrain : La main de Jeanne
La Main de Jeanne est une entreprise située à Béziers. C’est un des 130 SAAD (Service d’aide et d’accompagnement à domicile) autorisés par le département de l’Hérault. Jean-Marie Bergère s’est entretenu avec Matthieu Charnelet, son gérant. Ingénieur, il a travaillé plusieurs années chez Michelin et pris goût aux organisations responsabilisantes. Il a créé La Main de Jeanne en 2010. Au début il livrait lui-même des repas au domicile des personnes âgées. Aujourd’hui son entreprise compte 265 salariées — 97 % sont des femmes — qui se rendent au domicile de 1 200 « bénéficiaires » en perte d’autonomie. Il nous en dit plus.
Revenu universel ou droit à l’emploi ?
Un an après le vote de la loi prolongeant et étendant l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) et alors que de nouveaux territoires sont habilités, Michel Weill a rencontré Christiane Demontès et Bertrand Foucher, deux acteurs clés de la Métropole Lyonnaise. Il fait le point sur les réalisations et les projets.
La loi Delors a cinquante ans
Au cœur de cette loi (trois ans après 1968) : l’idée de deuxième chance, de parcours professionnel, en somme d’ascenseur social. Mais aussi de montée en qualification en accompagnement de la modernisation du pays. L’agence AEF a publié trois entretiens et sur les nombreux remaniements qui ont émaillé ces 50 ans. Metis reprend (avec l’autorisation de l’AEF) l’échange entre Christophe Marty et Danielle Kaisergruber, consacré aux politiques publiques.
Adapter la main-d’œuvre ou former les citoyens ?
50 ans, c’est par excellence l’âge du bilan. Qu’en est-il du système de formation professionnelle continue (FPC) issu de la loi fondatrice de 1971, dite « loi Delors » ? A-t-il répondu aux ambitions de ses pères fondateurs ? S’en est-il éloigné au fil des réformes récurrentes dont il a fait l’objet ? Et pour quels résultats ? Croisant les deux regards de l’expert et du syndicaliste, Didier Gélot et Djamal Teskouk dressent dans le livre qu’ils publient un constat sévère, entre échec et trahison. Mais pas désespéré : pour eux, il est toujours possible de repenser un système de formation au service de l’intérêt commun.
Connaître et reconnaître les métiers de la « deuxième ligne »
C’était il y a un an, au sortir de la première vague. Aussitôt après avoir rendu hommage aux soignants pour avoir su faire front, Emmanuel Macron saluait ceux de la « deuxième ligne ». « Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». D’où, après le « Ségur de la santé » en juillet, l’ouverture par la Conférence du dialogue social d’octobre 2020 de ce second chantier. Chargée avec Sophie Moreau-Follenfant d’éclairer les débats, Christine Erhel fait pour Metis le point sur sa mission.
Les apprentis face à la crise
L’apprentissage se développe fortement depuis deux ans. Mais surtout dans l’enseignement supérieur. Et le plus difficile est toujours d’avoir une approche globale des besoins du jeune. Metis en parle avec le responsable de l’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF) qui regroupe les apprentis eux-mêmes.