Attendre pour comprendre

Nous fouillons tous notre vocabulaire à la recherche de mots forts pour exprimer nos sentiments. Effarement, compassion, solidarité, indignation, incompréhension, oui, c'est tout cela en même temps, à un degré encore jamais atteint dans nos vies de citoyens. On ne peut faire moins. Nos réactions sont légitimes. Leur absence serait même coupable

Par |2018-12-17T10:17:16+01:0023 novembre 2015|Mots-clés : , , |

Expliquer n’est pas comprendre

A Metis, nous aimons bien la phrase de Camus : « Mal nommer les choses rajoute au malheur du monde ». Claude-Emmanuel Triomphe a bien dû déjà la citer dans l'un de ses très nombreux éditos. Alors en un moment où beaucoup de choses sont dites, écrites, proférées (et il le faut), cette phrase a une grande actualité.

Après le choc, comment parler du travail ?

Comment parler du travail, objet central des correspondances européennes de Metis ? Comment parler de l'Europe, porteuse d'une espérance et d'un avenir que ses représentants et citoyens ne parviennent plus à penser et à incarner ? Comment faire abstraction du fait que toutes choses ne sont plus égales par ailleurs, ce que l'on a vécu brutalement avec les attentats du 13 novembre ?

Par |2018-12-17T10:17:15+01:0021 novembre 2015|Mots-clés : , , , , |

Ils ont tiré sur mon fils

Xavier Baron fait partie de l'équipe de rédaction de Metis depuis le tout début, vous êtes habitués à lire ses papiers sur la GRH, le management. C'est aujourd'hui l'humaniste, le père qui témoigne suite aux attentats du 13 novembre."Ce ne sont pas des pensées ou des analyses que je dois exprimer cette fois. Ce ne sont même pas des émotions d'un genre que je connais. La colère viendra peut-être plus tard. Ni la tête, ni le cœur. C'est le ventre qui parle aujourd'hui...

Par |2018-12-17T10:17:14+01:0017 novembre 2015|Mots-clés : , |