Résonance d’Hartmut Rosa, une sociologie de la relation au monde

Chacun de nous l'a constaté. Lorsque même momentanément nous avons la conviction que notre action ou notre expérience « nous ont fait prendre part à quelque chose d'absolument important », notre énergie s'en trouve décuplée. Nos désirs et nos jugements, notre voix intérieure et un appel extérieur semblent s'accorder, et cela nous réjouit. […]

On se pose !

Le trop de réformes peut-il tuer les réformes ? La question mérite d'être posée. Pouce ! Posons-nous, faisons une pause, pas forcément au sens où il faudrait changer de cap comme au moment du Front populaire (la fameuse « pause ») ou en 1983 après l'arrivée de la gauche au pouvoir avec François Mitterrand. Mais au sens où toute réforme ne vaut que par la manière dont elle est déployée, digérée et appropriée par les acteurs, qui se transforment eux-mêmes en la mettant en œuvre.

La France des Belhoumi – Travail et famille, ou le malheur d’être un garçon

Voilà un beau roman familial, et aussi un livre de sociologue, pour l'été : La France des Belhoumi, portraits de famille de Stéphane Beaud. Une double histoire : celle de la fratrie - huit enfants quand même ! certains nés en Algérie, les suivants en France - et de leurs parents, mais aussi celle du chemin fait par le sociologue avec cette famille pendant cinq ans. Avec une leçon : l'intégration se fait !

Quand on fait entrer la vie privée dans le travail : l’exemple de la restauration

Léo Vigny a réalisé un mémoire de recherche en sociologie dans le cadre d'un Master de Paris 1-Sorbonne. Il y montre en particulier comment dans le secteur de la restauration parisienne la sociabilité propre au travail peut conduire à des formes très particulières de conciliation vie professionnelle/vie privée. Les témoignages de Claire, Nadine, Sophie, Simon, Patrick et Romain donnent chair à son propos.

Attendre pour comprendre

Nous fouillons tous notre vocabulaire à la recherche de mots forts pour exprimer nos sentiments. Effarement, compassion, solidarité, indignation, incompréhension, oui, c'est tout cela en même temps, à un degré encore jamais atteint dans nos vies de citoyens. On ne peut faire moins. Nos réactions sont légitimes. Leur absence serait même coupable

Par |2018-12-17T10:17:16+01:0023 novembre 2015|Mots-clés : , , |

Expliquer n’est pas comprendre

A Metis, nous aimons bien la phrase de Camus : « Mal nommer les choses rajoute au malheur du monde ». Claude-Emmanuel Triomphe a bien dû déjà la citer dans l'un de ses très nombreux éditos. Alors en un moment où beaucoup de choses sont dites, écrites, proférées (et il le faut), cette phrase a une grande actualité.

Un sociologue chez Renault

Le sous-titre attire immédiatement l'attention : « De Pierre Bourdieu à Carlos Ghosn ». Outre que le second pourrait difficilement passer pour un sociologue et ne doit pas nécessairement consacrer beaucoup de temps à la lecture (encore que durant les longs vols Paris-Tokyo ?), on se doute que c'est d'un changement complet de monde qu'il va s'agir. Comme une « autobiographie » d'un chercheur « au travail » en même temps qu'une tranche d'histoire de l'entreprise Renault : 1984-2005

Par |2018-12-17T10:15:54+01:0014 octobre 2013|Mots-clés : , , , , |

Philippe Zarifian : le devenir des individus au travail

Entretien avec Philippe Zarifian, professeur de sociologie à l'Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, dont le dernier ouvrage "Sociologie du devenir, éléments de sociologie générale" dégage les fondements d'une véritable révolution de l'approche sociologique. Son constat est radical, la sociologie classique est devenue obsolète

Par |2019-06-12T11:15:37+02:0021 janvier 2013|Mots-clés : , , , , , |

Les syndicats américains s’interrogent sur la défense des nouveaux groupes sociaux

Pour Michael Piore, professeur d'économie politique au Massachusetts Institute of Technology, le syndicalisme a beaucoup changé, mais pas assez pour être en phase avec la réalité... Depuis les années 60, le taux d'affiliation est passé de 30% à 8%...

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