Liberté de choisir son avenir professionnel : le choix des mots

Je ne suis pas expert en communication politique et il se trouvera sans doute un membre de cette « profession » pour expliquer qu’on ne réforme pas sans afficher de grandes ambitions et que pour occuper une parcelle de l’espace médiatique, il faut frapper fort. Le président en exercice des Etats-Unis d’Amérique a mis la barre très haut, mais en Europe aussi des propos modérés présentant des mesures modestes risquent de passer inaperçus. Ce qui à défaut de nuire à l’efficacité de ces mesures serait sans doute préjudiciable à la réputation de réformateur de leurs auteurs. Du point de vue de cette « nécessaire emphase », la « Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » est tout de même un cas d’école.  

Par |2020-01-20T12:24:52+01:0018 janvier 2020|Mots-clés : , , , , , |

Nouveaux désirs de travail ou résignation à l’inéluctable ? 

L'émulation de la compétition, l'aiguisement des compétences, l'épanouissement personnel, l'obsolescence des entreprises... tels sont les facteurs qui mènent le jeune travailleur d'aujourd'hui à rêver d'horizons multiples, périodiques et stimulants, mais qui s'avèrent incertains et instables. Nouvelles aspirations professionnelles ou reflet d'une inévitable insécurité de l'emploi ? Wenceslas Baudrillart nous livre son billet d'humeur.