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Grâce à un document publié récemment par le CEDEFOP, il est possible d’avoir une vue d’ensemble sur les performances des systèmes de formation professionnelle de tous les pays de l’Union européenne. Les trente-six indicateurs retenus permettent des comparaisons entre les pays. L’article esquisse un panorama de la France par rapport à la moyenne européenne, mais aussi par rapport aux pays les plus performants du point de vue du marché du travail. L’analyse révèle un certain nombre de faiblesses et de pistes d’amélioration, qu’il s’agisse de formation professionnelle ou continue. Basées sur des indicateurs purement quantitatifs ces révélations sont fragiles et appellent maintenant des travaux complémentaires et des recoupements avec les analyses des instituts tels que le CEREQ ou le CEET. Elles peuvent aussi stimuler les réflexions des candidats à la magistrature suprême.

 

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Une nouvelle approche du CEDEFOP

Dans un document publié en février 2017 (On the way to 2020: data for vocational education and training policies. Countries statistical overwiews – 2016 update) le CEDEFOP livre un panorama des systèmes d’éducation et de formation professionnelles de l’ensemble des pays de l’Union européenne ainsi que d’un certain nombre de pays associés à la démarche. Ce panorama s’appuie sur une batterie de 36 indicateurs quantitatifs établis en référence aux grandes priorités de la politique européenne d’éducation et de formation. Comme on le voit dans le tableau donné en annexe, ils sont répartis en trois grands domaines et couvrent à la fois les sujets de formation initiale et de formation continue.

 

Dans le premier domaine, « accès, attractivité et flexibilité », au-delà des données générales de participation à la formation professionnelle initiale (FPI), à la formation professionnelle continue (FPC) et à la formation tout au long de la vie (FTLV), ils mettent en particulier l’accent sur la formation sur le lieu de travail, sur la participation des femmes, des moins qualifiés et des chômeurs, ainsi que sur le nombre de ceux qui ne trouvent pas de formation adaptée à leurs besoins. Le deuxième, « développement des compétences et pertinence par rapport au marché du travail », couvre notamment les questions de financement (financement public en ce qui concerne la FPI et financement de la FPC par les entreprises) ainsi que les taux d’emploi des sortants de FPI, y compris leur avantage (ou désavantage) sur le marché du travail à la fin des études secondaires par rapport à une formation générale. Le troisième, « transition vers le marché du travail et grandes tendances » s’intéresse de façon plus précise aux questions de chômage et d’emploi des adultes selon certaines catégories d’âge ou de niveau de qualification, ainsi qu’aux sorties prématurées du système d’éducation et de formation.

 

Les données proviennent d’un grand nombre de sources et s’appuient en particulier sur les enquêtes trimestrielles Force de travail (EFT) d’Eurostat, sur les données de PIAAC (OCDE 2013), les enquêtes périodiques conduites sur la FPC et sur l’éducation des adultes par la Commission européenne, celles d’Eurofound sur les conditions de travail, les données de l’UNESCO, de l’OCDE et d’Eurostat sur la formation initiale, ainsi que sur les calculs et les analyses du CEDEFOP.

 

Il convient de rappeler que les systèmes et sous-systèmes de formation professionnelle varient considérablement d’un pays à l’autre et en particulier que la notion de FPI peut recouvrir des réalités très différentes ; ce qui fait que les agrégats auxquels les indicateurs européens procèdent sous le sigle de FPI peuvent varier ; dans certains pays, il ne recouvre que les formations professionnelles stricto sensu tandis qu’il désigne l’ensemble des formations technologiques et professionnelles dans d’autres comme la France. A cela s’ajoute le fait que les méthodes et les conditions de recueil des données peuvent être différentes. Néanmoins, la variété des indicateurs retenus permet de se livrer à un certain nombre d’observations intéressantes. Beaucoup méritent certainement des analyses plus fouillées prenant en compte un ensemble de données qualitatives, mais elles mettent en évidence un certain nombre de points saillants.

 

Les indicateurs sont présentés pour chaque pays en référence aux données de 2010 et avec des indications sur leurs tendances récentes ; dans un autre tableau, ils sont présentés sous la forme de ratios donnés en pourcentages par rapport aux valeurs moyennes au sein de l’Union européenne, ce qui permet de présenter le profil de chaque pays. Le document se contente de procéder à une brève analyse des données de chaque pays sans procéder à une comparaison entre les pays.

 

La France par rapport à la moyenne européenne

Comme le montre le tableau donné en annexe, la France se situe au voisinage des moyennes européennes sur un grand nombre d’indicateurs. Elle s’en distingue cependant en particulier avec des scores élevés sur la participation des adultes à la formation tout au long de la vie à 174 (ce qui signifie 74 % au-dessus de la moyenne européenne) et même plus en ce qui concerne la participation des adultes de bas niveau de qualification (179), des chômeurs (155) ou des plus âgés (201). Elle s’en distingue également avec le financement de la formation professionnelle continue par les entreprises (200), le financement public de la FPI par étudiant (161) et la part des entreprises innovantes dans la mise en œuvre de pratiques de formation adaptées (139).

 

Côté contre-performances, la France se distingue par un score élevé concernant les individus qui n’ont pas eu accès à une formation alors qu’ils le voulaient (145), le taux de chômage des 20-34 ans (115), par la faible part prise par la formation sur le lieu de travail tant au sein des dispositifs de FPI (76 soit 24 % en dessous de la moyenne de l’UE) que de la FPC en cours d’emploi (70) et surtout le score négatif obtenu en ce qui concerne l’avantage en termes d’accès à l’emploi que constituerait une FPI par rapport à une formation générale de même niveau (le document ne précise pas le niveau, mais on peut supposer qu’il s’agit surtout du niveau CITE 3 qui sanctionne la fin des études secondaires et qui recouvre en France les CAP, les BEP, les bacs pro et les bacs techno face aux bacs généraux).

 

La France par rapport à ses principaux compétiteurs européens

Ces comparaisons avec les moyennes européennes sont intéressantes, mais il convient d’aller plus loin et de comparer les performances de la France avec celles des pays européens les plus avancés en matière de politique d’emploi. Considérons maintenant le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche, et en même temps les pays voisins du sud, Espagne, Italie et Portugal. Et c’est un tout autre tableau qui se dessine comme on le voit ci-dessous où l’on a fait figurer les indicateurs les plus discriminants, ceux qui indiquent des différences notables entre les pays et en particulier avec la France :

 

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La formation professionnelle initiale (FPI)

La part de la FPI au sein de l’ensemble des formations du second cycle de l’enseignement secondaire atteint 43 % en France en ajoutant les formations professionnelles et les formations technologiques contre 48 % en moyenne dans l’UE, ce qui lui donne un ratio de 89 % par rapport à la moyenne européenne et situe la France à un niveau moyen, équivalent à celui du Danemark et du Royaume-Uni, légèrement en dessous de l’Allemagne, plus nettement en dessous de l’Italie et surtout des Pays-Bas et de l’Autriche. Il est intéressant de noter que ces différences tiennent beaucoup à la participation des filles à la FPI, dont les scores sont très voisins de ceux de l’ensemble des étudiants. Les différences sont plus marquées si l’on considère la part de ces formations effectuées en entreprise, où le ratio de la France (76) la situe très en dessous de l’Autriche, du Royaume-Uni, et surtout de l’Allemagne et du Danemark, mais en même temps très au-dessus de la Suède et de l’Espagne où la FPI s’organise quasi exclusivement en milieu scolaire.

 

En cohérence avec ces premiers constats, les dépenses consacrées à la FPI en France représentent 0,48 % du PIB soit 86 % de la moyenne européenne, à un niveau comparable à celui du Royaume-Uni, mais inférieur à ceux de l’Allemagne, et surtout de l’Autriche, des Pays-Bas et de la Suède. Cependant, calculées par étudiant, les dépenses publiques de FPI atteignent un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne, au-dessus des montants observés en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais en dessous des montants en Autriche et en Suède (le CEDEFOP ne donne pas d’éléments pour justifier le paradoxe apparent provenant de la lecture de ces deux indicateurs ; sans doute faudrait-il considérer aussi les montants du financement des entreprises particulièrement conséquents dans le contexte des formations en apprentissage notamment dans le cas du système dual allemand).

 

Des différences considérables s’observent dans les possibilités de poursuite d’études dans l’enseignement supérieur pour les diplômés de la FPI. Avec un taux de 62 %, la France atteint un ratio de 90 % par rapport à la moyenne de l’UE, nettement supérieur à ceux du Royaume-Uni ou la Suède, mais très inférieur à ceux de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Autriche ou du Portugal. A l’inverse, les diplômés français de FPI de 18 à 24 ans ont plus tendance à participer à des actions de formation continue : 40 % contre 33 % pour la moyenne de l’UE soit un ratio de 122 % voisin de celui du Danemark et de l’Espagne, mais supérieur à ceux du Royaume-Uni, de l’Italie ou de l’Allemagne, inférieur cependant à celui des Pays-Bas.

 

Quant à l’efficacité du système français de FPI sur le marché du travail, les résultats semblent préoccupants. Le taux d’emploi de 70 % des diplômés de la FPI parmi les 20-34 ans ne représente que 91 % de la moyenne européenne, ce qui est un peu mieux qu’en Italie ou en Espagne, mais moins bien qu’au Portugal, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Autriche, au Danemark, en Allemagne et en Suède où l’indicateur atteint 115. Mais c’est surtout en comparaison avec les taux d’emploi des diplômés de formation générale que la différence est marquée. A l’inverse de la France où l’on a vu que pour accéder à l’emploi en fin d’études secondaires mieux vaut venir d’une formation générale, venir d’une FPI constitue un avantage nettement marqué dans tous les pays considérés (à l’exception de l’Espagne et du Portugal) et surtout au Danemark et en Allemagne ; ce qui tend à indiquer qu’au niveau du bac, une formation professionnelle constitue un handicap pour un jeune Français qui se présente sur la marché du travail tandis qu’il s’agit d’un avantage indéniable dans une série de pays. Il faudrait sans doute nuancer cette conclusion en distinguant les différentes filières BEP, CAP, bac pro, bac techno ou autres – ce que le document du CEDEFOP ne permet pas, à juste titre d’ailleurs tellement l’organisation des filières de FPI est différente d’un pays à l’autre. Il faudrait aussi mobiliser les données et analyses du CEREQ et du CEE pour affiner ces diagnostics.

 

Ces résultats sont sans doute à mettre en relation avec l’indicateur concernant la proportion des 18-24 ans qui ne sont plus dans le système éducatif et qui ne sont ni employés ni en formation (NEET) qui atteint 16,3 % en France soit 103 % de la moyenne européenne, alors qu’il se situe un peu en dessous au Portugal et au Royaume-Uni, et très nettement en dessous en Suède, en Autriche, en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas (il est aussi très au-dessus en Italie et en Espagne). Mentionnons encore le taux de chômage des 20-34 ans qui atteint 14,9 % en France soit 115 % de la moyenne européenne alors qu’il est nettement en dessous de cette moyenne en Suède, en Autriche, au Danemark, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et surtout en Allemagne. Moins marqué, l’indicateur d’abandon scolaire (sorties prématurées du système d’éducation et de formation) se situe à un peu moins de 10 %, à l’indice 85, en amélioration dans les dernières années, mais qui reste supérieur aux niveaux atteints en Autriche, au Danemark, en Suède et aux Pays-Bas.

 

Au total, en dépit de dépenses publiques élevées par étudiant, le système français de FPI semble échouer à constituer un atout par rapport aux filières générales en matière d’accès à l’emploi, tout en ne parvenant pas suffisamment à enrayer les sorties prématurées ni à faciliter une transition aisée vers l’enseignement supérieur. Sur la plupart de ces indicateurs, la France fait moins bien que le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, l’Autriche, les Pays-Bas et le Danemark. Bien entendu, ces affirmations sont très générales et il faudrait se livrer à des analyses qualitatives poussées pour en vérifier la validité, mais la multiplicité des indicateurs et la variété des sources constitue un ensemble concordant d’indices qui semble robuste.

 

La formation professionnelle continue (FPC)

Comme on l’a vu, la part des adultes en « formation tout au long de la vie » (FTLV) atteint 18,6 % en France, bien au-delà de la moyenne européenne, à l’indice 174, supérieur à ceux observés en Italie, en Allemagne, en Autriche et au Royaume-Uni, mais très inférieur aux indices de la Suède et du Danemark. Cependant, l’offre de FTLV ne semble pas suffisante aux yeux des Français, car la France atteint un score élevé sur l’indice évaluant la proportion des individus de 25 à 64 ans qui voulaient entrer en formation, mais qui n’y ont pas réussi ; l’indice correspondant atteint 145, inférieur au score italien, mais supérieur voire très supérieur aux niveaux atteints en Autriche, aux Pays-Bas, en Suède et en Allemagne. En même temps, malgré des scores nettement supérieurs aux moyennes européennes en ce qui concerne l’accès des moins éduqués et celui des chômeurs à la formation tout au long de la vie (179 pour les moins éduqués et 155 pour les chômeurs), la France est très loin des niveaux atteints aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède, tout en étant très au-dessus de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne.

 

Les entreprises contribuent à la FTLV par la mise en œuvre d’actions de formation professionnelle continue pour les employés pour 76 % d’entre elles, ce qui situe la France un peu au-dessus de la moyenne européenne avec un indice de 115, au-dessus de l’Italie, du Portugal et de l’Allemagne, mais au-dessous des Pays-Bas, de la Suède et du Danemark. Cependant le financement accordé par les entreprises à la FPC place la France au premier rang, avec un indice deux fois supérieur à la moyenne européenne, loin devant tous les autres pays.

 

Quant à eux, les employés bénéficient d’actions de FPC à la hauteur de 45 % d’entre eux, au-delà de la moyenne européenne avec un indice de 118, seulement dépassé par la Suède et l’Espagne. Mais si l’on considère la FPC organisée sur le poste de travail, la situation apparaît très différente, car la France se retrouve dotée d’un indice de 70 donc très en dessous de la moyenne européenne, juste au-dessus de l’Italie et à égalité avec les Pays-Bas, tandis que l’indice est supérieur au Danemark, au Portugal, en Suède et surtout en Allemagne. Les différences sont également notables si l’on considère la FPC organisée dans les PME où la proportion atteint 27 % des employés concernés en France (indice 108), plus qu’en Espagne, en Italie et qu’au Royaume-Uni et à égalité avec le Portugal, mais en dessous de l’Allemagne et des Pays-Bas, et surtout du Danemark, de la Suède et de l’Autriche.

 

En termes d’emploi, la France se situe pratiquement au niveau de la moyenne européenne, 10 à 15 % en dessous du Royaume-Uni, de la Suède, du Danemark, des Pays-Bas et de l’Allemagne. Le même constat peut être fait en ce qui concerne les taux d’emploi des adultes les moins qualifiés.

 

Au total, malgré des dépenses de FPC par les entreprises françaises les plus élevées de tous les pays de l’UE et malgré des dispositifs étendus de FTLV, les résultats restent modestes sur le marché du travail. Les indicateurs concernant les PME et la participation des chômeurs et des moins qualifiés à la FLTV ainsi que le taux élevé de ceux qui n’ont pas eu accès à la formation alors qu’ils le voulaient semblent l’indice d’un ciblage insuffisant des actions en direction des catégories qui ont le plus besoin de formation. En revanche, les entreprises innovantes semblent tirer leur épingle du jeu.

 

Conclusions

Malgré un ensemble de résultats positifs par rapport à la moyenne européenne, la comparaison avec les pays les plus avancés pointe un certain nombre de faiblesses dans les dispositifs français de formation professionnelle. Qu’il s’agisse de FPI ou de FPC, les résultats ne semblent pas à la hauteur des dépenses engagées. De larges catégories en demande et/ou en besoin de formation n’en bénéficient pas. L’impact des actions sur le marché du travail est insuffisant qu’il s’agisse des jeunes titulaires de diplômes, des moins qualifiés ou des chômeurs. Globalement, il semble qu’il faille incriminer l’adéquation des formations aux besoins du marché du travail, du point de vue du ciblage des actions, mais aussi sans doute aussi de la qualité et de l’organisation des formations elles-mêmes. Dans ce contexte, les indicateurs établis par le CEDEFOP pointent la faible part en France (y compris par rapport à la moyenne européenne) des dispositifs de formation sur le lieu de travail qu’il s’agisse de FPI comme de FPC

 

C’est ainsi qu’il semble possible de distinguer grossièrement deux modèles non exclusifs parmi les pays les plus performants en termes d’emploi, de chômage et d’exclusion (NEET) des jeunes. Le premier qui s’appuie sur un ciblage marqué des actions en direction des catégories les plus en demande et/ou besoin de formation et où l’on trouve surtout le Danemark, la Suède et les Pays-Bas ; le second qui privilégie la formation en milieu de travail, en particulier pour la FPI (Allemagne, Autriche, Danemark), mais aussi pour la FPC (Royaume-Uni, Allemagne).

 

Ces conclusions sont évidemment fragiles. Les données quantitatives ne peuvent que suggérer des pistes que des analyses plus fouillées devraient reprendre systématiquement sur tous les sujets abordés ci-dessus. Néanmoins, on peut dire que ce document du CEDEFOP vient à point nommé en France pour aider les candidats à la fonction présidentielle à préciser leurs analyses et leurs propositions sur une question majeure pour la réussite économique et la cohésion sociale, celle de la formation professionnelle.

 

Pour en savoir plus :

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Ingénieur École Centrale promotion 1968. DEA de statistiques en 1969 et de sociologie en 1978. Une première carrière dans le secteur privé jusqu’en 1981, études urbaines au sein de l’Atelier parisien d’urbanisme, modèles d’optimisation production/vente dans la pétrochimie, études marketing, recherche DGRST sur le tourisme social en 1980.

Une deuxième carrière au sein de l’éducation nationale jusqu’en 1994 avec diverses missions sur l’enseignement technique et la formation professionnelle ; participation active à la création des baccalauréats professionnels ; chargé de mission au sein de la mission interministérielle pour l’Europe centrale et orientale (MICECO).

Une troisième carrière au sein de la Fondation européenne pour la formation à Turin ; responsable de dossiers concernant l’adhésion des nouveaux pays membres de l’Union européenne puis de la coopération avec les pays des Balkans et ceux du pourtour méditerranéen.

Diverses missions depuis 2010 sur les politiques de formation professionnelle au Laos et dans les pays du Maghreb dans le contexte des programmes d’aide de l’Union européenne, de l’UNESCO et de l’Agence Française de Développement.

Un livre Voyages dans les Balkans en 2009.

Cyclotourisme en forêt d’Othe et en montagne ; clarinette classique et jazz ; organisateur de fêtes musicales.