Greed is good! Michaël Douglass le répète devant un public séduit. Il est Gordon Gekko, trader vorace, personnage principal du film d’Oliver Stone, Wall Street (1987). Il ajoute qu’elle (la cupidité, l’avidité, la gourmandise ?), exprime l’essence de ce qui fait progresser l’humanité dans tous les domaines de la vie, l’argent, l’amour, le savoir. Gordon Gekko est persuadé que sa fortune est méritée et que sa réussite est bénéfique à tous. La richesse des gagnants (les premiers de cordée ?) augmente la taille du gâteau. Peu importe qu’il y ait des (très) petites et des (très) grosses parts, Greed is good ! Il serait faux de n’y voir que cynisme. N’avons-nous pas associé « progrès » et « toujours plus », et cela dans tous les domaines et depuis plusieurs siècles ?